Après The Kinks – The Journey Part 1, la suite The Journey Part 2 sort le 13 novembre. Le groupe anglais est à placer aussi haut que les Beatles, les Who ou les Rolling Stones au panthéon du rock britannique. La célébration du 60e anniversaire de leur aventure musicale se poursuit avec la parution de la 2ème partie de l’anthologie. The Journey – Part 2 est composé de singles, de faces B et notamment de 6 nouveaux mixages de Ray Davies, dont 3 sont des performances live inédites interprétées au New Victoria Theatre à Londres en 1975.
Un groupe légendaire
En 1971, The Kinks a entamé une nouvelle étape de leur carrière avec la signature chez RCA Records. Alors que leur ancien label Pye les poussait à produire surtout des hit singles au grand succès, Ray Davies se sentait frustré et rêvait plus grand. Il accélère alors l’évolution du groupe pour lui donner une nouvelle identité liée à la création d’albums thématiques plus ambitieux et très personnels. L’album à la plus grande postérité aujourd’hui est The Kinks Are The Village Green Preservation Society avec ses morceaux enjôleurs et enthousiasmants. Leur plus grand succès en single est le morceau Lola à la grande résonnance aujourd’hui vu son héros qui accepte son homosexualité en rencontrant la dénommée Lola dans un club, elle qui est en fait un lui, grand scandale à l’époque. The Kinks est souvent considéré comme le plus anglais des groupes avec ses historiettes invoquant les temps anciens, ce qui ne l’empêcha pas de rencontrer un énorme succès public aux Etats-Unis. Le chanteur, leader et compositeur principal Ray Davies a composé des titre devenus des classiques, ne cessant de réfléchir sur les destinées des gens ordinaires qui aspirent à réaliser des rêves fous comme devenir des stars d’Hollywood. Connus pour leurs querelles homériques, les frères Davies sont aussi connus pour leurs caractères inflexibles. Ray n’a jamais hésité à se défendre avec des saillies aussi bien senties que celles de John Lennon, et son frère Dave (surnommé The rave, en gros l’insortable) en ont fait des caisses, d’où une interdiction de tourner aux Etats-Unis pendant une très longue période, avant un retour en fanfare et très rémunérateur.
Ce 2e best of est une excellente occasion de se replonger dans une œuvre pop majuscule, de celle qui franchira les barrières du temps pour incarner une époque musicale sur laquelle les siècles n’auront pas de prise.
