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Dossier Vins rouges / Vins blancs: un Pessac Leognan d’exception avec le Château Coquillas 2018 du Domaine Château de France

Le Domaine Château de France est un habitué de la page et le Château Coquillas rouge 2018 est une belle découverte à faire pour apprécier sa force et son intensité.

Un Pessac Léognan tout en vigueur

Le Pessac Léognan Château Coquillas rouge 2018 est issu d’un terroir propice à son expressivité avec des Graves très profondes et un sous-sol parfois argilo calcaire. Composé de cépages caractéristiques de la région, à savoir du Cabernet Sauvignon pour 40% et du Merlot pour 60%, il bénéficie de vendanges manuelles et de 7 à 10 jours de fermentation suivies de 3 à 4 semaines de macération en cuves de 130 hl et 85 hl. Elevé en barriques de 2 à 3 vins pendant 12 mois, il peut enfin exprimer toute son intensité. D’aspect visuel, il bénéficie d’une robe d’un grenat chatoyant. Au nez, ce sont des arômes de cassis, de mûres, de griottes et de Menthol qui apparaissent. En bouche, c’est un vin stylé et charmeur, associant des notes minérales au fruit et à une belle structure tannique. Comme souvent pour ce type de vin, il se déguste d’abord sur des viandes grillées ou rôties, avec un bon brie ou un picodon sec. Proposé au tarif de 14,70 euros départ cave, il mérite une dégustation pour en profiter pleinement.

Communiqué de presse:

Bernard Thomassin n’est pas né Bordelais mais il l’est devenu… La famille Thomassin travaille depuis plusieurs générations dans la culture de la betterave pour la distillation en Ile-de-France, quand l’exploitation située dans le Val d’Oise, en butte à une urbanisation accélérée, est peu à peu rachetée par l’Etat. En 1985, la distillerie est fermée, surtout à la suite de la profonde modification de la politique de l’alcool en France. L’aventure bordelaise commence en 1971 quand Bernard Thomassin a la possibilité de racheter une propriété « en sommeil », où tout est à faire ou à refaire. On peut lire en 1986 dans « Histoire de la Vigne et du Vin » (Enjalbert) : « Les campagnes menées par ce propriétaire entreprenant et obstiné doivent permettre au Château de France de retrouver le prestige et la notoriété qu’il avait au 19ème et de porter de belle manière, notamment sur les marchés extérieurs, un si beau nom qui l’oblige » A l’époque où Bernard Thomassin investit dans le Château de France, seule l’appellation des Graves existe, peu de propriétés ont la faveur des courtiers et du négoce de la place, et c’est seulement plus tard que l’appellation Pessac-Léognan attirera les investisseurs. Une passion : de cette rencontre avec le vin naît une véritable passion. Bernard Thomassin s’attache désormais à un unique objectif: restaurer le domaine du Château de France pour donner à ce grand vin une qualité et une réputation à la mesure du prestige de l’appellation. Bernard Thomassin cultive la sagesse et la patience d’un homme de la terre. Les investissements mesurés et progressifs sont d’abord consacrés à la replantation du vignoble, puis à la restauration des chais, et enfin à l’édification de bureaux et d’une salle de réception. Bernard Thomassin a relevé avec succès son défi: élaborer un très grand vin.

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