Eight Days a Week ou la Beatlemania expliquée aux jeunes générations
Difficile d’imaginer aujourd’hui la folie furieuse que fut la Beatlemania entre 1962 et 1966. Eight Days a week fait revivre ces années fastes qui ont marqué l’histoire du XXe siècle en compilant images d’archives et interviews pour un récit fort en émotion. Ron Howard orchestre à la perfection ce documentaire qui ravira fans et béotiens. It’s been a hard day’s night…
Si les Beatles ont livré quelques uns des plus grands albums de l’histoire de la pop music, le groupe a surtout créé sa légende via des concerts enchainés à un rythme dantesque. Parfaitement en place, vêtu de costumes stylisés, coiffés au bol et chacun dans son rôle, les Beatles ont ravi les foules dès leurs premières apparitions. Après une année difficile à jouer au Cavern Club de Liverpool et à enchainer les concerts pour marins en goguette dans le port d’Hambourg, la Beatlemania a éclos comme par magie en 1962 avec leur premier simple Please please me. En enchainant les numéros 1 au Hit parade, les Fab Four ont construit leur légende.
En 1961, tout une génération de teenagers de l’après WWII n’attendait qu’un groupe comme les Beatles pour exprimer sa rage adolescente et laisser libre cours à son déferlement hormonal. Il faut voir ces images de concerts rendus assourdissants par les cris suraigus d’adolescentes en extase. 4 garçons propres sur eux, souriants, comiques et surtout rassurants pour les parents ont raflé la mise. Alors que ceux qui connaissent l’histoire sauront que les Beatles étaient beaucoup moins bien éduqués que les Stones visiblement plus voyous… Livrer des tubes numéros 1 semble avoir été une partie de plaisir. Love me do, I want to hold your hand, Can’t buy me love, chacune de ces chansons s’est imposée dans les charts avant la conquête des Etats-Unis, véritable graal de tout groupe décidé à mettre le monde à ses pieds.
Les 2h de documentaire sont un véritable plaisir de fans. Revoir les 4 scarabées à l’orée de leur vingtaine, hâbleurs, détendus, heureux de vivre chaque jour est un plaisir coupable. Surtout que dès 1965, la lassitude s’installe devant des débordements de plus en plus fréquents. Candestick Park en 1966 clôtura leur carrière scénique, ouvrant la voie à la réalisation d’albums devenus légendaires. Sergeant Pepper, White Album, Abbey Road, Let it be, certains ont rayé leurs cd’s à force de les écouter en boucle… c’est la bande son d’un groupe rentré dans la légende qui défile 2h durant, avec des images inédites clôturées par ce concert au Shea Stadium rendu audible par un fastidieux travail de mixage.
Peut être le documentaire définitif sur les Beatles de la belle époque, avant les tensions et la fin tragique du groupe. Voir les Beatles sur scène, ce devait être le moment d’une vie, comme le dit si bien Whoopi Goldberg avec force soupirs. Ces 4 blancs becs réussirent à unir les gens par delà leur âge et leurs différences, créant une universalité bienveillante et amicale. Belle performance…
Eight days a week tirera une petite larme aux beatlemaniaques tant la magie opère. Les connaisseurs pourront fredonner les tubes avec un large sourire. Ce documentaire est à voir absolument le 15 septembre en séance unique!
Jeudi 15 septembre à 20h, à l’occasion d’une séance unique au cinéma diffusé dans le monde entier, les spectateurs pourront se replonger dans les années 60 aux côtés du groupe légendaire à travers une expérience cinématographique inédite en exclusivité dans plus de 100 salles partout en France.
Avec des images rares et exclusives, The Beatles : Eight Days A Week – The Touring Years retrace les premières années de la carrière des Beatles de 1962 à 1966, marquées par les tournées incessantes à travers le monde. Des centaines de dates, des milliers de fans, des heures de concerts ont permis aux Beatles d’entrer dans la légende, mais aussi d’apprendre à se connaître, à se chercher, à se renouveler et à écrire ensemble toujours plus de chansons mythiques. Du Cavern Club de Liverpool à leur dernier concert au Candlestick Park de San Francisco, découvrez les Beatles comme vous ne les avez jamais vus et jamais entendus, à travers des enregistrements live et archives inédites.
Et spécialement pour cette soirée au cinéma, les spectateurs pourront vivre sur grand écran plus de 30 minutes inédites du concert du SHEA STADIUM de 1695 pour la première fois remasterisées ! Vous connaissez le groupe, pas leur histoire.
Sortie : le 15 septembre 2016 séance unique
Durée : 2h00
Réalisateur : Ron Howard
Avec : John, Paul, George, Ringo
Genre : Documentaire