Griffe Blanche, tome 3
Après deux albums bien emmenés, Griffe Blanche achève sa course dans La Voie du Sabre, ultime épisode où les secrets de cette jeune héroïne nous sont dévoilés avant un duel final attendu… Un récit écrit par Serge Le Tendre (La Quête de l’Oiseau du Temps, Jérôme K. Jérôme Bloche, Golias, Les Vestiges de l’Aube…) et illustré par Olivier TaDuc (Mon pépé est un fantôme, Les Voyages de Takuan, Chinaman…).
Date de parution : le 21 août 2015
Auteurs: Serge Le Tendre (scénario) et Olivier TaDuc (dessin)
Editeur : Dargaud
Prix : 13,99 € (48 pages)
Résumé de l’éditeur:
La Voie du sabre est le troisième et dernier volet de Griffe blanche, la série d’héroic fantasy de Serge Le Tendre et Olivier TaDuc. Cet ultime épisode permet de comprendre l’histoire de Griffe blanche – une héroïne qui se sacrifie pour racheter les fautes de son frère. Obligée de suivre « la voie du sabre », la jeune femme, parfaitement formée au combat, finit par rejoindre la princesse du peuple Dragon. L’affrontement final enfin peut avoir lieu ! Une série, située entre La Quête de l’oiseau du temps et Game of Thrones. Ce dernier album conclut de manière triomphale ce triptyque.
Notre avis sur la BD :
Replacée au centre du récit, Griffe Blanche éclipse cette fois les autres personnages secondaires – Taho-le-Vif est par exemple quasi-absent de l’épisode – au profit de flash-backs riches d’enseignements sur son enfance passée au côté de frère. On découvre pourquoi Griffe Blanche doit racheter les fautes de son frère et comment elle s’est engagée sur la Voie du sabre. Le récit atteint surtout son point d’orgue avec l’affrontement des troupes du tyrannique Suo-le-Rouge. Une bataille sanglante où les têtes volent et où Griffe Blanche espère pouvoir laver l’honneur de sa famille…
[C]e dernier album est aussi le plus efficace
Savamment construit, le récit de Serge Le Tendre entretient longtemps le suspens sur la quête finale de Griffe Blanche. Le lecteur s’interroge à chaque instant sur la suite de l’aventure, habilement tenu en haleine. Malgré quelques références (avec les gemmes), le côté héroic-fantasy de Griffe Blanche s’estompe à mesure que les personnages secondaires se font oublier. Un petit regret qui s’explique par la nécessité de faire court… et bien ! Car ce dernier album est aussi le plus efficace.
A l’instar du dessin raffiné d’Olivier TaDuc, dont le trait artisanal fourmille de détails. Un graphisme exigeant auquel s’ajoute une sublime coloration.
Griffe Blanche ne pouvait espérer meilleure conclusion. Si la série aurait mérité de s’installer un peu plus durablement dans le temps, ce triptyque n’en demeure pas moins une agréable parenthèse.