La guerre des Sambre – Maxime & Constance, tome 1 : une BD d’Yslaire et Marc-Antoine Boidin (Glénat)

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Date de sortie : 17 septembre 2014
Auteurs : Yslaire (scénario) et Marc-Antoine Boidin (dessin)
Prix : 14,50 € (54 pages)

La guerre des Sambre – Maxime & Constance ouvre un nouveau cycle de la célèbre saga d’Yslaire illustrée par un toujours brillant Marc-Antoine Boidin. Dans ce premier album, c’est l’enfance de Maxime de Sambre qui nous est contée. Une enfance happée par cette tragédie qui pèse sur une famille aux lourds secrets.

Résumé de l’éditeur : 

Une folie amoureuse qui traverse les générations… « Malheur à celui qui aimera une fille aux yeux de braise car celui-là pleurera sa vie durant des larmes de sang. » Hugo Sambre l’a écrit. Mais quelle est l’origine de cette tragédie ? S’il est un personnage clé au sein de cette généalogie maudite, c’est bien Maxime-Augustin, le père d’Hugo. Membre le plus sulfureux de la famille avec son aïeul Augustin (dont il ne partage pas que le prénom), responsable de la fin de la lignée aristocratique des De Sambre, il est celui dont on nommera la génération « De cujus » : celle qui transmettra la malédiction à tous ses descendants. Mais en 1775, Maxime-Augustin n’est encore qu’un enfant à la cour de la reine Marie-Antoinette… Qu’a-t-il bien pu se passer pour que ce jeune garçon innocent embrasse un tel destin ? Yslaire fait une nouvelle fois appel au dessin élégant de Marc-Antoine Boidin pour ce troisième et dernier cycle de la Guerre des Sambre. Celui qui apportera enfin les réponses à tous les mystères qui entourent cette grande saga familiale, à la dimension tragique et littéraire proche des romans de Stendhal ou Chateaubriand.

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La plume d’Yslaire déploie une nouvelle fois toute sa puissance et sa beauté dans cet album. Son scénario s’inscrit dans cette gigantesque fresque romanesque débutée avec la série mère Sambre. L’ampleur de son oeuvre laisse bouche bée, tout comme l’histoire qu’il nous raconte dans ce nouveau premier album. Une histoire violente où le destin d’un enfant se déchire inexorablement, comme s’il était né avec un mal incurable. C’est beau. C’est horrible. C’est violent. C’est cruel. C’est culte.

Qu’ajouter de plus si ce n’est l’ineffable patte de Marc-Antoine Boidin qui n’est plus à présenter ? Une démonstration graphique parfaite. On se frotte encore les yeux.

Bref, La Guerre des Sambre de Maxime & Constance, c’est culte. Mieux vaut deux fois qu’une.

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