Au nom de ma fille, un film d’après une histoire vraie de Vincent Garenq
Vincent Garenq aime réaliser des films sur des affaires de justice. Après Présumé coupable, (Affaire d’Outreau, 2011), L’Enquête, (Affaire Clearstream, 2013), le voilà avec Au nom de ma fille. Cette fois-ci il fait une adaptation cinématographique du livre d’André Bamberski, Pour que justice te soit rendue.
L’affaire Bamberski est peut-être moins connue du grand public. Et pourtant, elle a duré 30 ans ! Pourtant c’est une terrible affaire où André Bamberski s’est battu durant toutes ces années pour faire arrêter le criminel de sa fille. Sa fille est partie en vacances, en Allemagne, chez sa mère et son beau-père, le Docteur Dieter Kromback. Dès les premières minutes du film, on ne l’aime pas ce Docteur. Il est louche. Il pique très vite la femme de Bamberski. Et en plus, c’est chez lui que Kalinka meurt à 14 ans. Sans raison.
[…] et se battre durant 30 ans pour que justice lui soit rendue.
Très vite, André Bamberski dévoile des anomalies énormes dans l’autopsie de Kalinka. Il sent que le coupable c’est le beau-père de Kalinka. Il va réunir toutes les preuves et se battre durant 30 ans pour que justice lui soit rendue. Jamais il n’abandonnera le combat, complètement dément face à la justice allemande, française, autrichienne. Et même face à Kromback qui nie tout en bloc y compris la propre mère de Kalinka. Le père de Kalinka va sacrifier sa vie à la justice de façon à ce que le criminel de Kalinka soit, enfin, sous les verrous.
Bien sûr, dans le film Au nom de ma fille, Daniel Auteuil est excellent. Même si certains passages sont un peu longs et répétitifs, il ne faut pas oublier que cette histoire a duré 30 ans ! On peut regretter d’apprendre très peu de choses du côté du coupable. Malgré plusieurs plaintes déposées contre lui, il continue d’exercer durant toutes ces années. Et sa femme, la mère de Kalinka, ne veut pas croire en sa culpabilité. Le film ne nous apprend rien sur le psychisme de cet homme, profondément malade, pervers et dangereux. On le regrette vraiment. Au nom de ma fille est centré sur le père de Kalinka essentiellement.
Vincent Garenq aime dénoncer des histoires judiciaires, totalement insupportables, et c’est ainsi que le grand public découvre l’aberration de la justice en France, à travers des cas comme Bamberski, ou d’Outreau…
Sortie : le 16 mars 2016
Durée : 1h27
Réalisateur : Vincent Garenq
Avec : Daniel Auteuil, Sebastian Koch, Marie-Josée Croze
Genre : Drame
merci
Après sa prestation dans le film « Les naufragés » plus que moyen, on retrouve un grand Daniel AUTEUIL.
c’était un drame que j’avais particulièrement suivi et malgré cela, j’ai beaucoup apprécié le film.
Après « L’enquête », Vincent Garenq nous offre encore un bon film.