R.U.S.T., tome 1 : Black List
Edité dans un format comics, R.U.S.T. est une trilogie S.-F. scénarisée par Luca Blengino (Les 7 Merveilles, Astrolabe de glace, Sam & Twitch, Les 7 survivants, Casse, Gaijin, Flammingo) et illustrée par Nesskain (Cercle, Harry Potter). Dans ce monde futuriste, l’humanité a été exterminée par une espèce extra-terrestre très puissante et se terre désormais dans les bas-fonds de la planète. Le seul espoir : les Robots Unit.
Date de parution : le 26 août 2015
Auteurs : Luca Blengino (scénario) et Nesskain (dessin)
Editeur : Delcourt
Prix : 17,95 € (144 pages
Résumé de l’éditeur:
An 2100. Lorsque le dernier pilote compatible avec un Robot Unit est tué en combat, le Conseil des Douze Métropoles doit faire un choix. Succomber aux S-Cats, ces créatures mi-organiques, mi-mécaniques, qui ont balayé l’humanité il y a 25 ans et obligé les survivants à se réfugier sous terre. Ou bien faire appel à la Black List et confier les plus puissantes machines dévastatrices jamais construites à de dangereux psychopathes.
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Notre avis sur la BD :
Seuls capables d’affronter les S-Cats, R-U ne peuvent être pilotés que par des êtres humains génétiquement compatibles. Et le dernier d’entre eux en liberté vient d’être tué. Le seul recours à disposition de l’humanité : faire appel derniers humains compatibles, trouvés dans les prisons. Des meurtriers assoiffés de sang et de chair fraiche, à qui l’on confierait l’avenir de notre espèce. C’est ce que l’on appelle une idée originale.
Un dessin presque poétique, qui interroge et séduit en même temps.
Le scénario utilise de nombreuses ficelles du récit d’Evangelion, manga culte où l’on voyait des énormes machines pilotées par des jeunes gens pour combattre d’autres gros monstres. Le principe est ici exactement le même, mais le scénariste ajoute ce qu’il faut de touche personnelle pour piquer suffisamment la curiosité du lecteur, même averti. Plutôt bien écrit, R.U.S.T. est aussi l’occasion de profiter d’un dessin plutôt pas mal.
L’univers graphique de Nesskain prend ici quelques libertés de mouvement et nous emmène parfois dans une dimension abstraite où la difformité règne le temps d’un instant. Un dessin presque poétique, qui interroge et séduit en même temps.
En conclusion, ce premier tome de R.U.S.T. est une bonne amorce, malgré son côté remake. On reste donc assez impatient de découvrir la suite.