Terra Prime, tome 1 : un comics de Philippe Ogaki (Delcourt)


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Terra Prime, tome 1 : La colonie

Philippe Ogaki est un auteur venu du monde de l’animation. Il fut notamment designer sur le film de Luc Besson Arthur et les Minimoys. Dans la BD depuis une petite dizaine d’années, il est l’auteur d’Azur, mais également dessinateur sur Meteors (scénario de Fred Duval). L’artiste revient en solo avec Terra Prime, une nouvelle série de science-fiction éditée sous format comics (à la française, donc).

Date de parution : le 28 janvier 2015
Auteur : Philippe Ogaki (scénario et dessin)
Editions : Delcourt (collection Néopolis)
Prix : 16,95 € (128 pages)

Résumé de l’éditeur :

Il y a 250 ans, un million d’hommes et de femmes quittaient la Terre pour partir à la recherche d’une nouvelle planète habitable. Trois générations de vie commune dans un vaisseaumonde, cocon inaltérable aux frontières bien dessinées, reconstitution parfaite d’un monde passé, à jamais révolu. Mais comment réagir quand on se retrouve brusquement confronté à l’altérité ?

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Le point sur l’album :

Série d’anticipation, Terra Prime met en scène une population en quête d’une nouvelle planète habitable. Ils sont un million, et cela fait plus de 250 ans qu’ils voyagent dans l’espace, parvenant tant bien que mal à se transmettre de génération en génération (nous en sommes à la troisième) le patrimoine culturel qui a fait ce que sont les Hommes, sur Terre. Puis, un beau jour, le graal va être atteint, même si ce ne sera pas dans les meilleures conditions. Puis, viendra les premiers contacts avec les autochtones….

Un scénario qui fait à bien des égards penser au film Avatar, de James Cameron. Même si cela donne l’impression de « déjà vu », Philippe Ogaki explore un univers futuriste assez riche. Si la mise en scène est fluide, elle est freinée par une narration parfois lourde qui s’embourbe dans des débats métaphysiques pas très bien gérés, en ce qu’ils rendent le récit quelque peu arythmique. C’est un peu dommage.

L’univers graphique de terra Prime est très moderne. Le trait de Philippe Ogaki est plutôt fin et régulier, ce qui lui permet de proposer des planches chargées de détails. Un vrai plus. On regrette néanmoins les effets de lumière qui, utilisés à l’excès, finissent presque par éblouir.

Bref, Terra Prime a encore un peu de  chemin à parcourir avant de finir de nous convaincre. A suivre dans un prochain tome.

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