Wonderball, tome 2 : Le Fantôme
Nouvelle série policière d’envergure, Wonderball est écrite par des poids lourd de la BD contemporaine avec Fred Duval (Travis, Hauteville House, Jour J, L’Homme de l’année, Carmen Mc Callum) et Jean-Pierre Pécau (L’Histoire secrète, Jour J, L’Homme de l’année, Paris Maléfices, Le Grand Jeu, Ligne de Front) au scénario, accompagnés de Colin Wilson (La jeunesse de Blueberry, Point Blank, Star Wars) au dessin.
Date de parution : le 22 avril 2015
Auteurs : Fred Duval, Jean-Pierre Pécau – assistés de Fred Blanchard (scénario), Colin Wilson (dessin) et Jean-Paul Fernandez (couleurs)
Editions : Delcourt
Prix : 14,50 € (56 pages)
Résumé de l’éditeur:
Mis en congés forcés dans l’attente des résultats de l’enquête interne sur la mort du « Chasseur », Wonderball assiste aux funérailles de son ami Bob Archer. C’est là qu’il est approché par un mystérieux individu affirmant connaître les liens entre le Collège Invisible et la mort d’Archer. Ces révélations mèneront Wonderball sur les traces de son passé ainsi qu’à des tombes creusées dans le désert du Nevada.
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Le point sur l’album:
Deuxième album de la série, Le Fantôme met en scène un personnage charismatique qui va changer le cours de l’enquête menée par le célèbre Wonderball. Ce dernier va en effet découvrir qu’il est lié par son enfance oubliée aux alphas. Il en serait lui-même peut-être un. Sa survie aux évènements spectaculaires de l’album laisse en tout cas deviner qu’il doit tenir un rôle important dans les plans du collège invisible… Les scénaristes semblent jubiler à nous emporter dans un engrenage à la mécanique bien huilée, où chaque scène est pesée pour faire basculer le récit en rythme vers de nouvelles découvertes. Les surprises s’enchainent en alternance avec de belles scènes d’action et l’apparition de nouveaux personnages qui apportent fraicheur et renouveau. Vraiment bien travaillé. Il n’y à rien à y redire. Wonderball tient toutes ses promesses.[pull_quote_right]Wonderball tient toutes ses promesses.[/pull_quote_right]
C’est également le cas du dessin de l’australien Colin Wilson, signé d’un trait dont l’épaisseur noircit légèrement les planches, sans dénaturer son sens du détail et de la perspective. Un style dont l’influence baigne dans les comics et insuffle beaucoup de caractère et de peps à Wonderball.
Wonderball se démarque par son originalité et sa qualité narrative. Une série policière qui s’annonce comme une valeur sûre pour les années à venir ! Réjouissante !