Yvan Attal : pourquoi ils sont partout mais pas à Cannes ?
Ils sont partout sauf à Cannes, c’est ce qui met Yvan Attal en colère. Son prochain film s’annonce comme une comédie à succès avec une pléiade d’acteurs de renom : le casting pourra compter sur le réalisateur lui-même mais aussi Benoît Poelvoorde, Valérie Bonneton, Dany Boon, Charlotte Gainsbourg, Grégory Gadebois, Denis Podalydès, Gilles Lellouche ou encore François Damiens.
Yvan Attal a piqué une petite colère à propos de sa comédie qui n’a pas eu l’accueil qu’elle aurait mérité de la part des membres du Festival de Cannes, qui ne l’ont donc pas retenu dans leurs sélections. Sue Europe 1, il aurait déploré « que Cannes, qui se targue d’être le reflet et le miroir du monde d’aujourd’hui, n’ait pas envie de dire que dans ce pays un certain nombre de choses se passent et que l’on pourrait en parler ».
En pointant du doigt les difficultés qu’il a eues à financer ils sont partout, il ajoute : « J’aurais aimé aller à Cannes, peut-être dans une soirée spéciale. J’aurais aimé avoir des institutions françaises non juives à mes côtés (…). Depuis le début de ce film, je n’ai rien eu du tout. Pour répondre aux antisémites qui pensent que l’on finance un film sur l’antisémitisme avec l’argent public, nous n’avons rien trouvé pour faire ce film ». Il enfonce le clou en affirmant : « quand bien même le scénario était nullissime, on a déjà vu des films nullissimes se faire financer sans problème et avec un casting bien moindre ».
C’est dit.
Lors de séances chez son psy, Yvan parle donc de ce qui le concerne : son identité, être français et juif aujourd’hui. Mais ces rendez-vous sont aussi et surtout une sorte de fil rouge reliant entre elles plusieurs histoires courtes qui tentent de démonter, sur le mode tragi-comique, les clichés antisémites les plus tenaces !
Sortie : le 1er juin 2016
Durée : inconnue
Réalisateur : Yvan Attal
Avec : Benoît Poelvoorde, Valérie Bonneton, Dany Boon, Charlotte Gainsbourg, Grégory Gadebois, Denis Podalydès, Gilles Lellouche, François Damiens, Yvan Attal