Le Gouffre de Padirac, tome 2
Après avoir fait le récit de la découverte de ce trou du diable classé premier site du patrimoine souterrain français, Le Gouffre de Padirac s’attelle à nous faire découvrir dans ce deuxième album comment il fut aménagé pour accueillir le plus grand nombre. Un scénario écrit par Laurent Bidot (Padre Pio, L’Histoire de la Grande Chartreuse, Le Linceul, Paradoxes…) et illustré par Lucien Rollin (Citoyen Liberté, Torte, Saskia des Vagues, Ombres, Back World…). Lisez notre chronique du tome 1 du Gouffre de Padirac pour en savoir plus.
Date de parution : le 29 avril 2015
Auteurs : Laurent Bidot (scénario) et Lucien Rollin (dessin)
Editions : Glénat
Prix : 13,90 € (48 pages)
Résumé de l’éditeur:
En 1900, lors de l’exposition universelle, Edouard-Alfred Martel s’intéresse de près aux aménagements du tout nouveau métro pour imaginer le Gouffre de Padirac de demain. En rêve, il imagine même un futur à la Jules Verne dans lequel la visite se ferait en engin à propulsion. William Beamish est le fils de l’un des associés fondateurs de la Société du Puits de Padirac. Depuis son enfance, il mène une vie intrépide et téméraire. Peu à peu, son destin se lie irrémédiablement à celui du Gouffre, qu’il présidera de 1938 à 1969. Quarante ans après l’ouverture du site au public, c’est l’inauguration du « Nouveau Padirac ». Plus moderne, plus sûr, il peut accueillir une foule toujours plus grande de visiteurs. Mais la guerre vient d’éclater et l’avenir du site semble plus incertain que jamais.
L’histoire du « Nouveau Padirac » ne fait que commencer…
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Le point sur l’album:
L’histoire du Gouffre de Padirac se concentre cette fois sur William Beamish, Président de la Société du Puits de Padirac de 1938 à 1969. Il raconte son enfance, la façon dont son père a rencontré Edouard-Alfred Martel et les projets follement ambitieux de ce dernier pour le Gouffre. Il souhaitait en effet y faire venir autant de monde qu’à l’exposition universelle. Pour cela, il lui fallait l’aménager encore et encore, améliorer la lumière (il s’inspirera de l’éclairage du métro) et s’entourer des meilleurs. Entre rêveries et réalité, ce deuxième tome refait la visite du Nouveau Padirac, menacé par la guerre… Un récit toujours très documenté et méticuleux, qui se perd parfois dans un souci de précision historique au détriment d’une narration qui pourrait être plus romancée, plus légère et plus fleuve.
Le dessin réaliste de Lucien Rollin reste quant à lui très académicien sans être dénué d’efficacité. L’illustrateur nous fait voyager à une époque où l’ère technologique en était encore à ses balbutiements. De quoi être dépaysé.
Ce deuxième album du Gouffre de Padirac raconte l‘invention d’une visite extraordinaire en prenant son temps, mais offre tout de même une belle reconstitution de la façon dont le Nouveau Gouffre a été pensé en son temps.