12 Septembre, tome 2 : une BD de Roger Seiter et Simone Gabrielli (Glénat)

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12 Septembre, t. 2 : Les deux tours

Entre uchronie et voyage temporel, 12 Septembre propulse un agent de la NSA spécialiste du Moyen-Orient en plein coeur du XVème siècle d’un univers parallèle. Tout cela au lendemain des attaques terroristes du 11 septembre. Un récit écrit par Roger Seiter (FOG, HMS, Special Branch,Trajectoires, Policier qui Rit) et illustré par l’italien Simone Gabrielli (Donjons et Dragons).

Date de parution : le 4 février 2015
Auteurs : Roger Seiter (scénario) et Simone Gabrielli (dessin) et Andres Jose Mossa (Couleurs)
Editions : Glénat
Prix : 14,95 € (64 pages)

Résumé de l’éditeur :

Un espion projeté aux racines d’un conflit séculaire… Duncan Campbell est un agent de la NSA, historien et spécialiste du Moyen-Orient. Sa vie bascule le 6 septembre 2001 : il perd la femme qu’il aime, est trahi par ses supérieurs et se trouve plongé au cœur d’un conflit médiéval dont les livres d’histoire n’ont jamais parlé… Il ne peut compter que sur sa bonne connaissance du monde islamique et de l’Europe du XVe siècle pour tenter d’éviter l’anéantissement de deux civilisations en essayant de trouver le chemin qui mène à la réconciliation et la paix entre les peuples… Une passionnante uchronie à travers laquelle Roger Seiter et Simone Gabrielli reviennent sur les origines d’un conflit qui embrase deux mondes depuis des siècles, pour tenter de comprendre, mais aussi pour rêver la paix.

12 Septembre

Le point sur l’album :

Avec Les deux tours,  Roger Seiter conclut ce diptyque sur le duel tant attendu. Celui de Duncan Campbell et de Mahdi, qui n’est autre que le terroriste échoué avec lui dans ce monde Moyen-âgeux revisité. Un récit à la fois original et cohérent, qui jongle avec l’espace-temps avec une certaine fluidité. On regrette néanmoins que les personnages ne soient pas plus élaborés en profondeur, plus nuancés. On a du mal à s’identifier car l’ampleur du scénario qui met dos à dos deux civilisations entières l’en empêche. Le temps que les pions se mettent en place, il faut déjà passer à l’action. C’est dommage, car en développant un peu, la série avait du potentiel. Il lui aurait fallu un peu plus de tomes, avec des personnages plus charismatiques (et moins caricaturaux).

Avec son trait relativement fin, le dessin de Simone Gabrielli offre des sensations inégales d’une planche à l’autre. On est un peu partagé. C’est peut-être le travail des couleurs (Andres Jose Mossa) qui n’est pas satisfaisant. Ces dernières sont en effet trop infographiées et ne mettent pas suffisamment les détails du dessin en valeur. Un peu dommage même si la qualité de l’ensemble reste bonne.

En conclusion, malgré ses défauts, 12 septembre offre un voyage dépaysant à travers les âges. Ce qui reste plutôt sympa en soi.

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