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A Mineral Love, le nouvel album de Bibio, cocktail fruité de réminiscences
Les morceaux de l’anglais Stephen James Wilkinson, dit Bibio, sentent bon le soleil apportant aux bourgeons leurs premières explosions. Cela tombe à pic lorsque le printemps s’est déjà installé depuis une bonne quinzaine de jours et que nous nous languissons, dans la fraicheur d’avril, de l’arrivée de l’été et de ses réjouissances. Comme mettre A Mineral Love, son nouvel album, dans la voiture sur la route de notre nouvelle destination de vacances, par exemple.
Bibio produit une folk-electro aux multiples sonorités. Le plus souvent, des notes électriques très synthétiques à qui il arrive à donner le rendu « pincé » des cordes de guitare, reconnaissable entre mille. Mais aussi des touches de saxophone, quand l’envie lui en prend, comme à la fin de Town and County. Pourquoi pas ? Et me croirez-vous si je vous dis que l’avant-dernière piste, Saint-Thomas, commence sur un air latino, presque flamenco. Un véritable cocktail de sons mais pas un gloubi-boulga improductif. Simplement nous faut-il accepter d’être déconcertés par la recette. Le premier titre, Petals, part sur une magnifique ballade à la légèreté atmosphérique dérangée par l’intrusion de lames électroniques (si vous voulez les faire disparaitre, écoutez à la fin de l’article la très belle live session plus épurée du titre, enregistrée à l’occasion de la sortie de ce nouvel album.)
[U]n musicien autodidacte à l’éclectisme débordant
A Mineral Love est un album de compositions aux mélodies pudiques et tranquilles mais qui se développent de manière finalement très fantasmagorique. Et l’album a un côté mégalo. Un des featurings de l’album (Why so serious ?) nous ramène même à une funk américaine aux accents soul. Bibio nous indique, par le biais de sa maison de disque Boogie Drugstore, nous proposer « une célébration de (son) amour pour la composition, puisant (ses) influences dans de nombreuses sources à travers toutes les décennies, de la fin des années 60 à maintenant. » Rien que ça. Mais cette ambitieuse description est avant tout celle d’un musicien autodidacte à l’éclectisme débordant, ne souhaitant pour rien au monde se limiter à un seul style et célébrant la diversité de ses influences.
La cohérence de son « amour minéral », Bibio la tient dans cette confrontation permanente à une grande inconnue qui se révèle pétillante, pour le musicien comme pour l’auditeur. Son talent de composition fait le reste. Aucun sample n’est présent sur cet album. Tout est provenu de sa palette personnelle, qui a fait confiance à ses réminiscences. « Certains morceaux sont influencés par des disques que j’écoute régulièrement et d’autres par des bribes de souvenirs de mes jeunes années, comme des thèmes d’émissions télévisées américaines des années 70/80 ou la dance music des années 90. Parfois le souvenir d’une période de sa vie est une source d’inspiration plus enthousiasmante que l’étude poussée et le mimétisme » précise-t-il.
Ce disque n’a pas pour ambition de restituer parfaitement des courants ou des époques, mais de les faire s’entrechoquer pour en faire ressortir une nouvelle énergie.
A Mineral Love (Warp Records), 7e album de Bibio, sorti le 1er avril
Bonjour un grand bravo pour le thème abordé par votre vision. Laissez-nous vous présenter les avis de Jean-Louis SCHUK, postulant aux suffrages de 2017 en région Rhône-Alpes, via un ensemble d’articles politiques. D’avance merci, la section communication de Jean-Louis SCHUK.