
Comme son nom l’indique, le duo Atua Blues propose un album de blues des plus authentiques, fermez les yeux et vous vous retrouvez au plus profond des Etats-Unis. Le chanteur français David Noël des SuperSoul Brothers français s’associe au bluesman maori Grant Haua pour un album qui envoie du lourd, du blues.
Du blues plein la tête
La rencontre entre les 2 compères s’est réalisée à l’occasion de l’enregistrement de l’album de la chanteuse néo-zélandaise Delayne, compatriote de Grant Haua. Le rapprochement a été forcément facilité par l’appartenance de chacun au label français Dixiefrog, spécialisé notamment dans le blues. Et comme la planète terre est maintenant facilement connectée à travers les 2 pôles, l’échange de fichiers sonores se fait maintenant super facilement. L’enregistrement des 11 titres de l’album Two Roots s’est fait avec l’adjonction de Tim Julian à la basse, aux claviers et aux percussions, ainsi que du batteur James Bos, avec en plus la voix très soul de Tara Julian et l’orgue de Julian Stantau (également membre de SuperSoul Brother). L’album s’ouvre sur les notes d’orgue du classique Amazing Grace, l’un des cantiques chrétiens les plus célèbres du monde anglophone, dont la première publication des paroles date de 1779, la voix de David Noël fait merveille. Grant Haua se joint à lui pour un mélange de voix très soul funky, et quand la six cordes s’y met, c’est du grand art. Le second titre très country bluegrass River Blues est le titre phare de l’album chanté par Grant Haua avec cette fois David Noël aux chœurs, du blues, du vrai. David Noël reprend le lead au micro pour le très funky Hard Lovin’ Woman avec toujours la six cordes de Grant Haua pour une belle touche country. La ballade I Get The Blues baisse le rythme mais pas l’émotion, la bluette touche au cœur. Les aficionados de George Harrison reconnaitront facilement le classique My Sweet Lord tiré du non moins classique album All things must pass dans une version très fidèle mais à la sauce blues, une vraie réussite. No Competition débute avec un orgue qui rappelle les grandes heures de Stevie Wonder avant de basculer dans le blues. Suck It Up continue sur une rythmique enlevée, Rose ne baisse pas le rythme, Who’s gonna change my soul creuse encore un peu plus le sillon blues pour ce qui ressemble d’abord à un bœuf intimiste avant de gagner peu à peu en intensité. Fisherman déploie d’abord une guitare électrique frissonnante qui se mélange peu à peu à la voix. Le dernier titre What Have We Done ne change pas de braquet, de quoi conclure parfaitement un album bon à écouter d’une traite.
Le disque est une excellente surprise, de quoi replonger allègrement dans le blues et réécouter les classiques, en plus de cet album à ne pas lâcher pendant au moins un bon mois.

![[Livre jeunesse] Les Merveilles de Léonie (Éditions Gautier‑Languereau)](https://publikart.net/wp-content/uploads/2025/11/9782017331223-001-x-218x150.webp)

![[Livre jeunesse] Les Merveilles de Léonie (Éditions Gautier‑Languereau)](https://publikart.net/wp-content/uploads/2025/11/9782017331223-001-x-100x70.webp)
![[Manga] Berserk édition Prestige ‑ Tome 03 (Éditions Glénat)](https://publikart.net/wp-content/uploads/2025/11/berserk_prestige_-_tome_03_-_glenat-100x70.webp)