Belharra, la vague géante du Pays Basque, 1ère vidéo du 7 janvier 2014 sur Publik’Art.

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Belharra était attendue dès hier soir, soirée de grosse tempête sur tout le Pays Basque, 4ème jour consécutif. Belharra a dû faire sa grande apparition cette nuit. Mais il aura fallu attendre ce matin pour la saluer, au grand jour, et avec du soleil !

Ce matin, les champions de surf sont arrivés sur Belharra. On ne sait par quelle magie ! Et pour la première fois, j’étais sur place pour réaliser à quel point cette vague ressemble à un monstre des mers. Toute la route de la corniche est envahie par une foule de personnes et de voitures. L’ambiance est magique. Chacun retient son souffle, et surtout son appareil photo car malgré les 18° affichés, le vent souffle déjà très fort et mieux vaut être bien équipé.

Oui, Belharra se fait désirer et il vous faut patienter pour la voir surgir des flots. A près de trois kilomètres des côtes, vous la voyez, surgie de nulle part. Et le plus étonnant ce sont les traces laissées par les surfeurs, qui bravent le danger pour jouir pleinement de cette vague de plus de dix mètres. Et ils semblent nombreux, du Monde entier. Leur amoureuse leur a donné rendez-vous. Ils sont là pour l’honorer.

Et le ballet peut commencer !

Une pure merveille !

Bravo et merci aux champions surfeurs de ce spectacle quasi insensé !

Ma vidéo :

[youtube http://youtu.be/TtgzTflVLiM]

Et voilà, une vidéo de pro :

Bénédicte de Loriol
En fonction depuis 2010, Bénédicte est notre directrice déléguée. Elle partage son expertise en de nombreux domaines. Elle dévore les livres comme d'autres dévorent le chocolat. Responsable des rubriques Littérature et Cinéma, elle gère aussi les opérations concours réalisées avec nos partenaires. Elle est notamment membre de l'Union des Journalistes de Cinéma (UJC).

2 Commentaires

  1. Franchement du bon boulot ! Une des toutes premières vidéos à paraître sur la toile. Et depuis la corniche à plusieurs bornes du pic, shooter un ride, c’est du Grand Art, ça je sais de quoi je parle !

    Les photos transpirent la sensation moite du surfeur ébahi devant la houle. De la ligne monstrueuse chargée en litrons velus, on se dit : mmmh, c’est bon, le soleil brille, l’écume meringuée donne envie de s’y plonger. Il y a juste ce vent off-shore qui vient vous lécher la nuque, puis ce merveilleux frisson qui descend le long de la colonne jusqu’à ce gaz intestinal qui soudain demande à sortir et qui nous presse d’y aller vite, tant que la nature est disponible pour vous accueillir dans des conditions toutes spéciales. Un acte de communion à la teinte suicidaire mais à l’enjeu tellement orgasmique…

    Je n’y étais pas mais ce petit témoignage fait comme si. Joli cadeau, merci.

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