Black Lord, tome 2 : une BD de Xavier Dorison, Guillaume Dorison et Jean-Michel Ponzio (Glénat)

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Six mois après un premier album coup de poing, les frères Dorison remettent le couvert en compagnie de Jean-Michel Ponzio pour le deuxième épisode de leur série de piraterie moderne Black Lord. Toujours plus sombre et violent, il porte sobrement le titre de Toxic Warrior.

Date de sortie : 1er octobre 2014
Auteurs : Xavier Dorison, Guillaume Dorison (Scénario) et Jean-Michel Ponzio (Dessin)
Prix : 13,90 € (48 pages) 

Résumé de l’éditeur :

Maxime Stern prépare un plan d’abordage pour monter sur le bateau d’Hassan. C’est ici qu’est détenu Djad, le pêcheur somalien envers qui Max a une dette. Pour libérer son ami, le français a besoin du soutien de Churchill, ancien lieutenant d’Hassan. Pour le convaincre, il lui propose un marché : s’il l’aide, Max le débarrasse définitivement du pirate somalien qui, derrière ses atours de défenseur du peuple de Baravawee, cache des motivations beaucoup moins nobles…
Deuxième tome de cette fiction âpre et violente dans les eaux tourmentées de la piraterie moderne, cosignée par les frères Dorison et illustrée par le trait ultra-réaliste de Jean-Michel Ponzio.

Le point sur l’album :

Notre capitaine préféré, Maxime Stern, revient avec sa nonchalance légendaire pour tenter de payer sa dette auprès de Djad, ce pêcheur qui lui sauva la vie. Stern va ainsi partir en expédition punitive pour le libérer de ses geôliers. L’occasion pour le scénario de prendre de la hauteur avec les pirates qu’il met en scène.

En effet, le récit se densifie, offrant un aperçu de l’organisation et des rôles de chacun dans ce trafic occulte. Un éventail qui couvre le déversement de produits toxiques sur les berges de somalie, leur impact sur la population ou encore le trafic des personnes et des biens (navires…). Tout cela n’empêche pas d’entretenir le mystère sur notre héros, et d’offrir quelques scènes outrageusement violentes, pour notre plus grand plaisir. Le suspense est néanmoins assez relatif, tant Maxime Stern semble invincible. Heureusement, il n’est pas épargné au plan émotionnel.

Le dessin de Ponzio exacerbe le réalisme du récit par son style unique presque photographique, qui lui donne toute sa noirceur. On aime.

Black Lord assure une nouvelle démonstration de force avec ce nouvel album. A lire.

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