Campus Stellae, sur les chemins de Compostelle – tome 4 : une BD de Pierre-Roland Saint-Dizier et Andrea Mutti (Glénat)

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Date de sortie : 2 juillet 2014
Auteurs : Pierre-Roland Saint-Dizier (scénario) et Andrea Mutti (dessin)
Prix : 13,90 € (48 pages)

Campus Stellae est une série tout juste terminée en quatre tomes, reprenant chacun un itinéraire différent des chemins de Compostelle à travers des intrigues indépendantes. Ce dernier album écrit par Pierre-Roland Saint-Dizier (Histoire(s) de Mulhouse, Normandie, Paquebot de légende) et illustré par Andrea Mutti (Section financière, SAS), propose de passer par Bourges (de Vézelay à Compostelle) en 1348, alors que la peste frappe le royaume de France. Grégoire, un ancien chevalier va partir à la recherche d’un remède….

Résumé de l’éditeur :
An de grâce 1348. Alors qu’une épidémie de peste noire ravage le royaume, obligeant les armées de France et d’Angleterre à conclure une trêve, Grégoire apprend qu’un moine du prieuré de La Charité serait sur le point de trouver un remède au fléau. Espérant encore sauver son frère, il prend la route, emportant avec lui un lourd secret.
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Avec un concept de série plutôt séduisant, le scénario du dernier album – La mort aux quatre visages, élaboré par Pierre-Roland Saint-Dizier  nous fait tutoyer l’horreur d’un fléau comme la peste bubonique, qui obligea France et Angleterre à convenir d’une trêve dans la guerre qui les opposait. L’auteur s’empare de ces faits historiques dans une fiction intéressante autour des Chemins de Compostelle et d’un personnage central Grégoire. Ce dernier, forcément très pieux, partira en pèlerinage accompagné d’un lourd secret pour tenter en premier lieu de trouver le remède miracle. Le récit de cette histoire pleine de promesses manque toutefois d’un peu de rythme et de suspens. Il aurait en effet pu être des plus haletant mais ce n’est pas ce que l’on a ressenti. L’écriture est dans un style très sobre, d’un calme religieux.

Le dessin d’ Andrea Mutti est également tout en sobriété, avec des traits fins qui manquent parfois de précision ou de détails. Le style graphique reste agréable, avec une influence de l’univers comics très nette (rien de surprenant : l’auteur collabore par ailleur avec DV-Vertigo et Marvel).

Au final, le bilan de Campus Stellae est mitigé. L’idée originelle était bonne et on sent que son exploitation aurait pu être encore meilleure. Ne vous reste qu’à lire la série pour vous forger votre opinion, et voyager sur les Chemins de Compostelle évidemment !

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