Carthago, tome 4 : une BD de Christophe Bec et Milan Jovanovic (Les Humanoïdes Associés)

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Carthago est l’une des séries phare du répertoire de Christophe Bec, dont l’actualité est plutôt dense ses derniers jours (Sibéria 56 T.2, Carthago T.4, Deepwater Prison T.2, Sunlight, Sarah…). Ce grand spécialiste de science-fiction s’est une nouvelle fois associé au dessinateur Milan Jovanovic pour ce quatrième tome, intitulé Les Monolithes de Koubé (les deux premiers albums avaient été dessinés par Eric Henninot).

Date de sortie : 15 octobre 2014
Auteurs : Christophe Bec (scénario), Milan Jovanovic (dessin) et Delphine Rieu (couleurs)
Prix : 14,20 € (56 pages) 

Résumé de l’éditeur :

Alors que le frère du centenaire des Carpates prépare son grand show à Dubaï, pour présenter le mégalodon qu’il prétend avoir capturé, la carcasse d’un autre de ces requins préhistoriques est retrouvée, échouée après un tsunami. Les hypothèses repartent de plus belles après cette stupéfiante découverte, qui pourrait faire remonter à la surface des questions gênantes pour la holding Carthago, plus que jamais prête à tout pour rester en dehors du feu des médias. Pendant ce temps, le Centenaire prépare une nouvelle expédition marine…

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Le point sur l’album :

Christophe Bec poursuit son voyage au coeur de l’affaire Carthago avec un quatrième album qui démontre une nouvelle fois ses talents de conteur des fonds marins. Ce dernier épisode prépare la fin de ce second cycle avec brio en nous réservant quelques surprises, délivrées avec minutie à travers un récit captivant et un rythme haletant. Les enjeux et dangers sont accrus, nos personnages principaux évoluent avec eux aux quatre coins du monde. Si le tome trois donnait l’impression d’une dispersion de l’intrigue, ce quatrième album reste cohérent et suscite l’adhésion du lecteur, en immersion totale (bien que la quasi-totalité de l’épisode se passe en surface).

Le dessin réaliste de Milan Jovanovic s’approprie bien l’univers de Carthago avec un trait fin, qui offre de très belles planches, surtout lorsque les cadrages permettent des plans larges. Les décors sont en effet souvent riches de détails alors que les personnages sont dessinés dans un style simple et classique. On aurait d’ailleurs aimé la coloration de Delphine Rieu plus élaborée afin de mieux mettre en valeur les lignes de l’illustrateur. Ce qui n’enlève rien au plaisir.

Reste que ce quatrième album de Carthago a de quoi nous combler. Vivement la suite.

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