Courcheval est un vrai projet musical hors des sentiers battus. Initié en 2017 par Guillaume Cantillon, le projet compte dans ses rangs quelques collaborateurs pour accompagne le fondateur. Gymkhana en 2022 et Benjamin Sportes (Futuro Pelo, ex Sporto Kantes) nt permis à Guillaume de mieux définir les contours de son projet, avec pour résultat ce premier album inclassable.
Tout schuss sur les pistes musicales
En plus de définir un son bien spécifique, les architectes de Courcheval ont porté une attention bien particulière au design, bien aidés en cela par l’artiste graphique Franco-Marocaine Mariyem Moutaouakkil qui s’est chargée des visuels. Les clips de Labeur, Danse Courcheval Danse et Éoliennes sont l’oeuvre de la réalisatrice Pauline Bricout. Et c’est parti pour les contours du projet qui invoque le reconnu Upton Park, résidence notamment de Hyènes et Stuck in the Sound. Le projet fair songer pâle mêle à Beck et De La Soul en ce qui concerne l’originalité, et évidemment Serge Gainsbourg pour ce phrasé délié si typique. Résultat, 11 titres à écouter en boucle, sans limite. Le mélange des styles rappelle les riches heures de Bran van 3000 ou Gorillaz, avec un beau groove délié. Danse Courcheval Danse fait immédiatement se trémousser sur le dance floor. Les samples sont inspirés, le funk est partout. Les morceaux s’enchainent et s’écoutent sans discontinuer. La référence à Neil Young pour Zuma, en toute décontraction. Labeur propose un beau son, Oh mon salaud ! reste dans les mêmes eaux apaisées, avec voix et décontraction. Je te veux Courcheval puis plus rien propose une envolée aux limites du reggae et ça fonctionne. Courcheval est une très belle surprise, et Courcheval ! Tu ne m’aimes plus ! continue sur le même rythme rage. But en or est une référence à l’Euro 2000.
Le disque est une belle découverte, Courcheval, signe un début réussi pour une séduction des plus réussies.