DoggyBags, tome 8
Retour sur ce huitième rejeton de DoggyBags qui convoque nos pires cauchemars pour une valse nocturne horrifique autour de trois récits à glacer le sang : Soledad, une histoire signée Noëllie Pravia et Le Hégarat ; To serve and protect, d’El Diablo et Luché et The City of darkness, de Jonathan Garnier et Mathieu Bablet.
Date de parution : le 28 août 2015
Auteurs : Noëllie Pravia, El Diablo, Jonathan Garnier (scénarios), Le Hégarat, Luché, Mathieu Bablet (dessin)
Editeur : Ankama
Prix : 13,90 € (120 pages)
Résumé de l’éditeur:
Au sommaire :
– « Soledad », une histoire de Noëllie Pravia et Le Hégarat.
– « To serve and protect », d’El Diablo et Luché.
– « The City of darkness », de Jonathan Garnier et Mathieu Bablet.
Le point sur l’album :
Eloignez les enfants, car ce huitième tome est un vrai sac à viande, paru dans les bacs avec trois nouveaux récits complets garantis 100% violence graphique. Des récits inspirés des faits divers les plus glauques, qui mettent principalement en scène des psychopathes cannibales plus qu’effrayants. Si ce DoggyBags débute doucement avec Soledad, qui revisite de vieilles légendes nicaraguayennes avec des créatures assoiffées de sang comme La Cegua ou encore Le Cadejo, il atteint des sommets dans l’horreur avec les deux récits qui suivent. Sans en révéler davantage, les esprits les plus vicieux et insatiables y trouveront sans doute leur salut !
[L]es esprits les plus vicieux et insatiables y trouveront sans doute leur salut
Quant aux dessins, il sont à la fois très différents d’un dessinateur à l’autre mais aussi semblables dans l’atmosphère qu’ils dégagent. Une moiteur qui colle à toute cette hémoglobine qui se dérobe sous les jours des portes d’entrée des immeubles.
Ce DoggyBags, comme les précédents, est indispensable à tout lecteur de genre qui se respecte. A lire sans plus tarder !