Elric est l’adaptation BD de la saga éponyme écrite par Michael Moorcock. Ce dernier reconnaîtra d’ailleurs qu’il s’agit de « la meilleure jamais réalisée« . Après un premier album très remarqué, tant par la critique que par le public, Elric s’offre un deuxième épisode sombre et tragique où il va faire la rencontre de son épée légendaire, Stormbringer. Une oeuvre collective à couper le souffle.
Date de sortie : 24 septembre 2014
Auteurs : Jean-Luc Cano (Scénario), Julien Blondel (Scénario),Pauline Réage (Dessin), Robin Recht (Dessin,Couleurs), Didier Poli (Dessin), Julien Telo (Dessin), Jean Bastide (Couleurs), Scarlett Smulkowski (Couleurs)
Prix : 14,95 € (64 pages)
Résumé de l’éditeur :
Yyrkoon s’est enfui de Melniboné emmenant avec lui Cymoril, la promise de l’Empereur. Elric, de son côté, met tout en oeuvre pour la retrouver et apprend qu’elle est retenue dans les ruines de Dhoz Kham, au coeur des Jeunes Royaumes. Avec une petite troupe et la bénédiction de Straasha, le Seigneur des Mers, Elric part affronter son cousin félon…Après un premier tome félicité par la critique et le public, l’adaptation d’Elric en bande dessinée – reconnue par Michael Moorcock lui-même comme « la meilleure jamais réalisée » – se poursuit, toujours aussi somptueusement mise en image. Un second volet aux accents épiques et dramatiques, dans lequel Elric rencontre sa légendaire épée maudite Stormbringer. Comme sur le tome précédent, un cahier de 16 pages exclusif à la première édition accompagnera l’album, comprenant des ébauches et recherches graphiques, ainsi que des hommages de grands auteurs de bande dessinée à l’albinos maudit, dont Philippe Xavier, Éric Hérenguel, Olivier Ledroit et Guillaume Sorel.
Le point sur l’album :
Elric est un concentré de ce qu’il y a de meilleur dans la fantasy. Le récit est sombre, le destin de ses protagonistes implacable. Le scénario de ce second épisode répond avec brio aux attentes suscitées par son potentiel. Un album dense, où l’histoire avance à grands pas, sans perdre une seconde. La quête d’Elric pour retrouver son épouse connaît ainsi de nombreux rebondissements, qui viennent rythmer avec force et violence sa destinée. Un scénario remarquablement adapté, qui est bien parti pour accéder au statut d’oeuvre culte.
Cela d’autant plus que le dessin offre un graphisme époustouflant. On voyage au coeur d’un imaginaire qui nous submerge par sa complexité grâce à un trait d’une grande finesse. Les décors sont grandioses, les personnages nous glacent le sang. Un dessin aux innombrables détails, le diable sans doute niché dedans. Bref, la perfection.
Ce second tome d’Elric est à n’en pas douter l’une des parutions incontournables de ses derniers mois. A lire d’urgence.