Errance en mer Rouge, une BD de Joël Alessandra (Casterman)

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Date de sortie : le 12 mars 2014

Auteurs :   Joël Alessandra (scénario et dessin)

Prix : 22,50 € (120 pages)

Errance en mer Rouge est un récit poignant de Joël Alessandra (Instinct Sauvage, Bad Atmosphère, Retour du Tchad) illustré dans une très belle édition BD. Une histoire à mi chemin entre le carnet de voyage et la BD, remarquablement mise en scène.

Résumé de l’éditeur :

Pour essayer de se distraire du souvenir lancinant de son épouse récemment décédée, Tom, un enseignant en arts plastiques dans la quarantaine, accepte un nouveau poste à Djibouti. Là, face au détroit de Bab-El-Mandeb – « la Porte des larmes » – qui a tant fasciné des générations d’artistes de toutes origines, Tom soudain submergé par des ambiances et des sensations nouvelles cesse peu à peu de se cramponner à son chagrin et se laisse happer par cet environnement inédit. Ses interventions bénévoles pour enseigner des rudiments de dessin aux orphelinats locaux et surtout sa rencontre avec Fred, un baroudeur excessif et illuminé installé de longue date à Djibouti, vont achever de le guérir de sa neurasthénie. Rapprochés par leur passion pour les grands écrivains de l’ailleurs comme Henry de Monfreid, le sulfureux vétéran de l’aventure en mer Rouge, ces deux hommes que tout semble opposer sympathisent. Et Tom se laisse convaincre d’accompagner Fred, trafiquant à ses heures, dans l’une de ses sorties pas vraiment légales en mer…

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Joël Alessandra propose un récit au bord de la mer Rouge, où la piraterie somalienne n’est jamais loin. Un récit d’aventure qui commence pourtant comme un roman introspectif. Tom, le personnage principal est un jeune veuf, enseignant d’arts plastiques, parti à Djibouti pour fuir les larmes de son quotidien. Tenter d’enseigner là-bas. Et tenter de vivre, simplement, dans ce lieu que l’on appelle aussi la Porte des larmes. L’écriture est incroyable. [pull_quote_right]L’écriture est incroyable.[/pull_quote_right]Le lecteur est transporté dans cette mélancolie tragique mais qui trouve aussi un apaisement. Dans les rencontres. Et l’aventure. Et sans que l’on s’en aperçoive, le récit glisse petit à petit, au fur et à mesure que Tom reprend goût à la vie. Il faut dire que son cheminement passe par des sentiers mouvementés, arme à la main.

Quant au dessin, il est tout aussi superbe, offrant de très belles fresques de peinture, avec ça-et-là des photos qui exacerbent la dimension réelle du récit.

Errance en mer Rouge est un coup de coeur, autant qu’un coup de maître !

1 COMMENTAIRE

  1. […] Errance en mer Rouge est un récit poignant de Joël Alessandra (Instinct Sauvage, Bad Atmosphère, Retour du Tchad) illustré dans une très belle édition BD. Une histoire à mi chemin entre le carnet de voyage et la BD, remarquablement mise en scène. Résumé de l’éditeur :Pour essayer de se distraire du souvenir lancinant de son épouse récemment décédée, Tom, un enseignant en arts plastiques dans la quarantaine, accepte un nouveau poste à Djibouti. Là, face au détroit de Bab-El-Mandeb – « la Porte des larmes » – qui a tant fasciné des générations d’artistes de toutes origines, Tom soudain submergé par des ambiances et des sensations nouvelles cesse peu à peu de se cramponner à son chagrin et se laisse happer par cet environnement inédit. Ses interventions bénévoles pour enseigner des rudiments de dessin aux orphelinats locaux et surtout sa rencontre avec Fred, un baroudeur excessif et illuminé installé de longue date à Djibouti, vont achever de le guérir de sa neurasthénie. Rapprochés par leur passion pour les grands écrivains de l’ailleurs comme Henry de Monfreid, le sulfureux vétéran de l’aventure en mer Rouge, ces deux hommes que tout semble opposer sympathisent. Et Tom se laisse convaincre d’accompagner Fred, trafiquant à ses heures, dans l’une de ses sorties pas vraiment légales en mer… (…)  […]

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