Golden Dogs, tome 4 : Quatre
La quadrilogie des Gloden Dogs se termine avec ce dernier album, sobrement intitulé Quatre. Un épilogue inattendu qui livre enfin les secrets du leader du groupe le plus craint de son époque. Stephen Desberg (I.R.S., Empire USA, Cassio…), qui écrit le scénario de la série, n’avait pas laissé présager une telle fin. Ce qui n’empêche pas d’apprécier le dessin de Griffo (Vlad, Beatifica Blues – Samba Bugatti, Monsieur Noir…), qui semble avoir fait sien ce Londres de l’époque victorienne. Pour lire les chroniques des albums précédents, rendez-vous ici.
Date de parution : le 23 janvier 2015
Auteurs : Stephen Desberg (scénario) et Griffo (dessin)
Editions : Le Lombard
Prix : 14,45 € (56 pages)
Résumé de l’éditeur :
Ils étaient quatre, deux filles et deux garçons. Voleurs, escrocs, faussaires, ils unirent leurs talents pour devenir ensemble les plus célèbres voleurs de Londres.
Le point sur l’album :
Golden Dogs, c’est fini ! La série comme le quatuor formé pour l’occasion. Ces quatre jeunes gens qui s’étaient promis fidélité vont se quitter avec pertes et fracas. Mais ce n’est évidemment pas une surprise, contrairement à ce que cachait Orwood. Alors que les soupçons planaient sur ce dernier, il se révèlera beaucoup plus manipulateur qu’il voulait bien le reconnaître. Tout cela au service d’une cause personnelle qui créé, elle, une véritable surprise. Si bien que le dénouement de l’histoire peut paraître secondaire. Le lecteur a du mal à se faire à l’idée d’une conclusion aussi inattendue que soudaine. L’imagination de Stephen Desberg prend donc le pas sur l’intrigue, qui était jusque là assez classique.
Le dessin de Griffo dégage toujours le même cachet. Un trait fin qui se fond à l’époque qu’il met en scène. L’illustrateur semble même plus précis et régulier dans ce dernier album. Une évolution bienvenue !
Voici donc un épisode hybride, qui clôt une aventure de façon originale (un peu trop), tout en jouant avec un cadre plutôt classique : celui des thrillers anglais du XIXème siècle.