Grand Orient, une BD de Jérôme Denis et Alexandre Franc (Ed. Soleil)
Grand Orient propose une plongée amusée dans l’anti-chambre de la Franc-maçonnerie, au coeur de loges à taille humaine dont la simplicité et les petits tracas du quotidien ne sont pas sans rappeler la vie de tous les jours de Monsieur et Madame tout le monde en collectivité.
Jérôme Denis offre avec cet album un regard tendre sur les coulisses d’Obédiences diverses, de la plus modeste jusqu’au Grand Orient , démystifiant la franc-maçonnerie avec une sincérité amusante. Le scénariste témoigne en effet de sa propre expérience avec malice et bienveillance, ayant suivi le même parcours que son personnage principal Philippe. Le profane découvrira les rituels maçonniques comme l’intronisation, dans une ambiance souvent très décontractée.
Grand Orient est une comédie douce qui tort le cou à de nombreux fantasmes sur la Franc-maçonnerie et s’amuse de manière décomplexée de ce décalage avec la ou les réalités, fonction des obédiences. L’album est illustré tout en sobriété par Alexandre Franc qui colle très bien au propos.
La BD est chapitrée en différents moments de vie et l’on suit l’évolution de Philippe au sein de sa nouvelle famille. Même s’il manque de piments et de rebondissements, ce Grand Orient divertit par ses petites indiscrétions avec beaucoup d’humanité.
Extrait de la BD :
Résumé de l’éditeur :
Une délicieuse comédie sociale sur la réalité de la Franc Maçonnerie, par un spécialiste du sujet.
Philippe, 30 ans, parisien, voulait entrer en Franc-Maçonnerie. Commence alors pour lui un quotidien loufoque, tendre, très humain avec les Frères et Soeurs de sa Loge. Loge qui subit des problèmes organisationnels risibles. Jérôme Denis, journaliste et franc-maçon au Grand Orient nous propose une histoire inspirée de son expérience, dévoilant « la réalité de la Maçonnerie » loin des scandales financiers ou des grands élans mystiques, présentant ses paradoxes, ses ridicules, et la recherche bancale et maladroite d’un idéal.
Majesté, de quoi s’agit-il ? Les films, comme la vie, sont toujours fascinants…