Après deux albums pour deux récits complets (A bord de l’étoile Matutine et Le loup des mers), le génial Riff Reb’s signe un dernier tome poétique et inattendu avec Hommes à la mer, composé de huit nouvelles d’auteurs qui ont marqué les influences littéraires de l’artiste.
Date de sortie : 29 octobre 2014
Auteur : Riff Reb’s (Scénario et Dessin)
Prix : 17,95 € (110 pages)
Résumé de l’éditeur :
Dernier opus de la trilogie contée et mise en scène par Riff Reb’s, ce recueil offre huit adaptations –graphiquement spectaculaires – d’histoires noires et poétiques.
• « Un sourire », d’après Joseph Conrad ;
• « Les Chevaux marins » et « Le Dernier Voyage du Shamraken »,
d’après William Hope Hodgson ;
• « La Chiourme » et « Le Grand Sud », d’après Pierre Mac Orlan ;
• « Une descente dans le maelström », d’après Edgar Allan Poe ;
• « Les Trois Gabelous », d’après Marcel Schwob ;
• « Le Naufrage », d’après Robert Louis Stevenson.
Ces huit récits seront, eux-mêmes, entrecoupés par sept doubles pages dédiées à des extraits de grands textes illustrés (« L’Odyssée » d’Homère ; « Kernok le pirate » d’Eugène Sue ; « Malgorn le baleinier » d’Émile Condroyer ; « Le Vaisseau des morts » de Traven ; « Un typhon » de Jack London ; « Les Travailleurs de la mer » de Victor Hugo ainsi que « Le Sphinx des glaces » de Jules Verne).
Le point sur l’album :
Riff Reb’s conclut donc sa trilogie sur un recueil de récits d’auteurs plutôt qu’une histoire complète. Un choix audacieusement orchestré dans un ensemble homogène et cohérent, dont l’univers est évidemment toujours l’élément aquatique. L’auteur offre son point de vue sur ces nouvelles méconnues du néophyte, se laissant porter au gré, sinon des vagues, de la poésie et de l’humour noir.
Mais que serait cette trilogie si elle n’était pas dans cet écrin créé des mains de Riff Reb’s. Un superbe dessin qui peut tout se permettre. Le trait est extrêmement fin, et chaque nouvelle a sa couleur, en bichromie où les ombres viennent danser à l’abri de la lumière. Un jeu subtile qui nous émerveille.
Avec Hommes à la mer, Riff Reb’s nous charme une nouvelle fois, avec des arguments de taille.