House of Cards, saison 1, une série de Beau Willimon

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House Of Cards  est l’une des séries-télé gagnantes lors de la dernière cérémonie des Golden Globes 2014 avec une récompense pour Robin Wright (pour le rôle de Claire Underwood) en tant que meilleure actrice dans une série dramatique. L’occasion de revenir sur la première saison, avant la diffusion de la seconde à partir du mois prochain sur Netflix (voir trailer plus bas).

Créée par Beau Willimon (scénariste du film Les Marches du pouvoir réalise par Georges Clooney) à la demande de David Fincher (lui-même à l’initiative du projet), la série fait de la scène politique américaine le théâtre d’un gigantesque thriller où l’animal politique que représente avec brio Kevin Spacey (Frank Underwood) use et abuse de son pouvoirs de député afin de servir ses ambitions personnelles… être Président à la place du Président.

Synopsis :

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Frank Underwood, homme politique rusé et vieux briscard de Washington, est prêt à tout pour conquérir le poste « suprême »…[/pull_quote_center]

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L’équipe entourant le projet House Of Cards est d’envergure : comptez sur les participations des réalisateurs David Fincher (Fight Club…), Joel Schumacher (Phone Game, 8mm) et le producteur Eric Roth (scénariste de Forrest Gump).

Le scénario de la première saison met en scène la montée en puissance du député Underwood qui dévoile ses ambitions au téléspectateur dès les premiers épisodes : accéder au poste le plus proche possible du Président…. Des ambitions poussées par un désir de vengeance. Le personnage semble prêt à tous les sacrifices. Et chaque épisode nous en fait la démonstration. Machiavélique, Underwood ne perd jamais un instant pour élaborer des plans qui vont toujours plus loin, avec souvent un coup d’avance sur ses adversaires. Et rien ne vient jamais le contrecarrer durablement, ce que l’on regrette.

En effet, le personnage de Kevin Spacey s’apparente à un rouleau compresseur : rien ne lui résiste. Il semble intouchable. Il annonce ses plans, les exécute et c’en est presque terminé. La série manque ainsi l’essentiel : l’effet de surprise dans la finalité. On ne peut que saluer en revanche l’originalité de sa mise en scène, avec des ingénieux moments où Underwood s’adresse en aparté et avec complicité directement au spectateur. La réalisation est de plus très léchée et réfléchie, ce qui rend la série addictive et réussie.

House Of Cards est une très bonne série qui semble avoir conquis la planète. On attend de notre côté  la seconde saison de pieds fermes, pour qu’elle confirme l’essai.

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