IAM, you are, we are Solidays 2015 !

Festival Solidays 2015 

Festival Solidays 2015

Nous y étions et il faisait bon.
3 jours de soleil et de chaleur humaine.
180 000 personnes, jeunes, anciens, déguisés et engagés autour de ce festival Solidays 2015.

Charlotte Henry a déjà fait un bel article sur Solidays 2015, avec une interview de bénévoles, que vous pouvez voir  ICI. Aujourd’hui, c’est Mathilde Azéma qui nous fait part de ses impressions sur un festival pas comme les autres…

Festival Solidays 2015

 

Festival Solidays 2015

Des concerts, des manèges, et la solidarité des personnalités venues apporter leurs témoignages sur la maladie et le fonctionnement de notre société en général.
Comme Bill Gates, dont la fondation est toujours très impliquée dans la lutte contre le Sida ou Arash Derambash, dont le combat contre le gaspillage alimentaire a récemment abouti par le vote d’une loi à l’Assemblée Nationale.
Car Solidays n’est pas tout à fait un festival comme les autres. Créé dans la mouvance des grands festivals caritatifs, en 1999, son but est de sensibiliser à toute forme de prévention, de lutte et de thérapies possibles contre le Sida.
Les bénéfices du festival sont reversés à des associations de lutte contre le Sida, à des programmes de prévention et d’aide d’urgence aux malades, dont certains spécifiquement créés pour l’Afrique, continent qui compte le plus grand nombre de malades.
Mais son but est aussi de lutter contre toutes les discriminations et de parler ouvertement des sexualités, de toutes les sexualités, sans tabou ni barrières.
Les artistes qui interviennent à Solidays acceptent un cachet réduit ou se produisent bénévolement par solidarité.
Cette 17ème édition était aussi une bulle d’optimisme bienvenue après un vendredi qui débuta par des annonces d’actes terroristes en France, en Tunisie et au Koweït.
La violence de nos sociétés c’est aussi un thème qui anime les artistes engagés comme ceux d’IAM.
Akhenaton, leader du groupe de rap Marseillais depuis 30 ans, s’est exprimé sur cette culture qui se nourrit de spiritualités mais surtout d’actualité.
« Etre observateur, c’est ça qui fait la différence dans notre culture. »
Car pour eux, le rap a pour but de rassembler les Hommes, tout en étant un reflet de la société.
C’est aussi pour cela qu’Akhenaton s’est mobilisé en tant que directeur artistique de « Hip Hop, du Bronx aux rues arabes ».
Une exposition à découvrir jusqu’au 26 juillet à l’Institut du monde Arabe, à Paris.
Il nous rappelle également qu’aux débuts de ce courant, dans les années 70 a 80, les chansons hip hop étaient principalement tournées vers l’entertainment, « car il est aussi important de s’amuser que de s’instruire ».
« Bill Gates est en train de faire, aux EU, le plus grand musée du hip hop au monde. Nous, en France, deuxième pays du hip hop, on est à la traine. »
Une culture qui doit souvent passer en force, « il y en a marre de devoir justifier cette culture, marre de ce négationnisme culturel ».
Une culture du combat mais aussi de la joie : « ce sont les fous rires qui nous ont le plus marqués ».
Comme ce jour où les membres du groupe IAM découvrent leurs costumes juste avant de monter sur scène. Pour interpréter « L’Empire du côté obscure », ils avaient demandé des tenues de Jedi… et se sont retrouvés avec des simili uniformes du Ku Klux Klan !
Akhenaton le martèle : il faut se faire plaisir, pour faire plaisir aux gens.
Tout en trouvant le juste équilibre en jeux et enjeux.
Se méfier de l’ego de certains qui vont chercher la gloire jusque dans l’au-delà.
Le culte de l’image, des images choc qui ont marqué l’actualité de ce week-end sanglant.

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