Théâtre du Châtelet du 22 janvier au 1er février
En italien surtitré, 2h avec entracte
Après les rares Fées de Wagner, Orlando paladino de Haydn, La Pietra del paragone de Rossini ou encore Les Paladins de Rameau, le Châtelet met à nouveau à l’honneur une œuvre peu jouée : Le Roi pasteur de Mozart.
Cet opéra seria crée en 1775, la même année que La Fausse jardinière, contient déjà des inventions et des variétés formelles et mélodiques qui marquent les compositions du génie de Salzbourg. Mozart traite la voix comme un véritable instrument soliste. Dans ce petit chef d’œuvre de jeunesse il la fait ainsi dialoguer avec la flûte (Se vincendo vi rendo felici) ou avec le violon dans le rondo L’amero saro costante d’Aminta (souvent chanté en récital).
Faisant à nouveau équipe avec le chef Jean-Christophe Spinosi (à la baguette de son Ensemble Matheus) Nicolas Buffe revient sur la scène du Châtelet, deux ans après avoir crée un choc des cultures réjouissant; l’Arioste, Haydn et le classicisme versus les mangas, les jeux vidéo et Star Wars !. Il transpose l’action pastorale de l’opéra dans un futur intergalactique inspiré des séries des années 80 (de X-Or à Ulysse 31), des comics (les Kree), Star Wars, Evangelion… Les décors en 3D sont intégrés dans un moteur de jeu vidéo créant ainsi des scènes cinématiques.