Publié aux Editions Gallimard, en août 2013
240 p – 17,90€
Arnaud Cathrine écrit de façon simple, direct. Dès les premières pages du livre, on a envie de suivre son héros. Pas de longueurs, très peu de descriptions. Tout est fait pour que le lecteur adhère le plus possible à l’histoire d’Aurèle.
Il quitte Paris pour s’occuper de la maison familiale en Normandie. La maison de son enfance que ses parents ont décidé de vendre. Aurèle est écrivain. On pourrait se poser, à juste titre si ce roman est autobiographique.
Aurèle est donc chargé par ses parents, et son frère, réalisateur, de « booster » la vente. Il se trouve qu’il tombe sur un agent immobilier qui était un de ses anciens amis.
Le passé refait surface. Sa jeunesse. Avec ses bons et ses mauvais souvenirs qui avaient été enfouis très profond.
Aurèle va rester beaucoup plus longtemps que prévu dans sa maison. Un sentiment de liberté va le submerger. Et de nombreuses questions l’envahir.
L’auteur dresse un portrait d’un homme bientôt quadragénaire, ni marié, ni père. Mais qui aurait pu l’être. Qui a une âme de père, assurément.
Et surtout les questions essentielles sur le sens à donner à sa vie, et le besoin légitime, ou non, de liberté.
Il ne retrouve personne, pas même lui-même.
Un beau livre, très subtil sur les sentiments humains et leurs contradictions.
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