Julia Jean-Baptiste est une chanteuse compositrice originaire originaire de la ville du cinéma, Lyon, ce qui explique peut être le titre de son nouvel album. Elle aime à se surnommer comme la fille aux trois prénoms, elle issue d’une famille de mélomanes et confrontée très tôt aux grandes figures de la bossa nova brésilienne, comme João Gilberto ou Gilberto Gil, et de la chanson française, comme Joe Dassin. Pas hermétique non plus aux sonorités cold wave et glam rock, elle bénéficie d’influences riches et variées, comme le montre bien son album.
Bowie, forcément
C’est avec Bowie à l’âge de 14 ans que Julia se met en tête d’apprendre la guitare. Son passage au sein du label Entreprise la fait naviguer au sein de la scène pop française où elle chante avec les groupes Pendentif et Nouvelle Vague (comme Camille). L’autrice-compositrice-interprète ouvre avec cet album la porte de son monde, qu’elle a bâti au fond d’elle depuis des années, par delà la peur d’échouer, de décevoir ou de se tromper. Dorénavant bien entourée, elle se lance avec sérénité dans l’aventure du premier album. Avec le producteur brésilien Diogo Strausz (Voyou, Thiago Pethit), elle se sait entre de bonnes mains, ainsi qu’avec le producteur et musicien Jean Sylvain Le Gouic (Juveniles). Plus de limites pour composer et se livrer comme le souligne la chanson Empathie et son message, trop se livrer peut représenter un danger avec le risque du retour de bâton.
Clément Roussel (L’Impératrice, Voyou, Cléa Vincent) est également de la partie dans une belle dream team. Julia peut se laisser aller en toute confiance et poser sa voix, jusqu’à presque chuchoter, mais toujours présente avec des sentiments profonds et une belle sincérité.
Julia Jean-Baptiste n’a plus peur et elle se livre dans un album à découvrir dès le 27 janvier.