Ce roman d’Amélie Nothomb, née au Japon, n’a pas vraiment d’histoire. C’est une sorte de journal de bord où elle écrit ses ressentis presque au jour le jour alors qu’elle s’apprête à retourner au Japon après de nombreuses années d’absence. Elle est accompagnée d’une équipe de télévision, France 5, qui fait un reportage sur elle-même. Du coup, Amélie écrit tout ce qu’elle ressent durant ce séjour japonais.
[pull_quote_center]Tout ce que l’on aime devient une fiction [/pull_quote_center]
(quatrième de couverture)
Oui, elle retourne enfin au Japon, son pays de cœur. Elle va aussi retrouver son ancienne Nounou, Nishio-San, passages très émouvants, et son « fiancé » qu’elle avait éconduit alors qu’elle avait une vingtaine d’années. Elle l’avait quitté, presque sans rien lui dire, en rentrant en France précipitamment. Et là, pour la bonne raison du reportage, elle reprend contact avec Rinri… Pauvre Rinri, qui fait quand même bonne figure…
Elle redécouvre le Japon qui a souffert en son absence : le 11 mars 2011, séisme et tsunami et Fukushima. Ça fait beaucoup pour un seul pays.
Si vous êtes fan du japon, fan d’Amélie Nothomb, vous allez être fan de ce livre. Sinon, non, vous allez trouver que c’est un livre de trop qui n’apporte rien au lecteur. Surtout si vous avez lu tous les livres d’Amélie.
Pas d’histoire, mais de belles descriptions du Japon, de la personnalité des japonais, de leurs sentiments. Une culture tellement différente de la nôtre ! Et on peut faire confiance aux analyses de l’auteure : toujours fines et intelligentes. Ecriture fluide et lecture facile et agréable.