La Nuit au musée : Le Secret des Pharaons
Date de sortie : 4 février 2015
Durée : 1h37
Avec : Ben Stiller, Robin Williams, Owen Wilson, Ben Kingsley, Ricky Gervais, Rebel Wilson
Synopsis :
Ben Stiller réendosse le rôle de Larry, le gardien de musée le plus survolté, dans le dernier volet de la saga La Nuit au Musée. Il quitte New York pour Londres où il va vivre sa plus grande aventure. Accompagné de ses amis le Président Roosevelt, Attila, le Romain Octavius, Jedediah et le pharaon Ahkmenrah, ainsi que de nouveaux personnages délirants, il va tenter de sauver la magie avant qu’elle ne disparaisse à tout jamais.
Après un premier volet très réussi qui avait connu un très grand succès et engendré une suite légèrement plus faible, offrant cependant à Alain Chabat l’occasion de composer un Napoléon (enfin sa figure de cire) assez délirant (malgré le fait que l’acteur ne ressemble pas du tout au célèbre Empereur) voici donc l’ultime volet des aventures de Larry, le gardien de musée le plus célèbre et déjanté du monde, et qui est toujours incarné par le génial Ben Stiller (La vie rêvée de Walter Mitty). Dans ce troisième volet, Larry va se trouver aux prises avec une malédiction qui touche la fameuse tablette égyptienne du musée de New York, celle-ci se désagrège et perd de sa magie, avec pour fâcheuse conséquence de rendre définitivement inertes les différentes figures qui s’animent à la nuit tombée… Larry devra aller à Londres pour résoudre l’énigme, et en compagnie de ses amis habituels, y rencontrera de nouveaux personnages au sein du British Museum où va se dérouler cette nouvelle aventure.
Reposant toujours sur une avalanche de gags et d’idées farfelues (comme de proposer une séquence de poursuite à donner le vertige au sein de l’œuvre de M.C. Escher) La Nuit au musée : Le Secret des Pharaons s’avère rapidement un spectacle tout public très divertissant. Animé par les personnages des précédents films comme le professeur McPhee (Ricky Gervais), Attila le Hun (Patrick Gallagher), l’indienne Sacajawea (Mizuo Peck), le duo de frères ennemis miniatures formé par le cow-boy Jededjah (Owen Wilson) et le centurion Octavius (Steve Coogan) ou encore Dexter, le facétieux petit singe. En plus des personnages déjà connus et des figures « cultes » comme le squelette de dinosaure ou la statue Moai de l’île de Pâques, cet ultime chapitre voit apparaître le chevalier Lancelot, un des célèbres héros des légendes arthuriennes. C’est l’acteur Dan Stevens (Downton Abbey) qui lui prête sa prestance, et parvient à composer un des personnages les plus drôles de ce nouveau volet. En plus de Lancelot, l’homme de Néandertal Laaa offre l’occasion à Ben Stiller de composer pour la première fois un second personnage (difficile de le reconnaître sous le maquillage !) et au même titre que Lancelot, un de ceux qui ajoutent le plus de comique au film. A l’instar des précédents, le film laisse place à l’émotion, et si les histoires d’amour sont étonnement peu traitées dans la saga, il est ici question d’un inattendu coup de foudre entre la joviale et ronde Tilly, la gardienne de nuit que joue l’australienne Rebel Wilson (Mes meilleures amies) avec… bref mieux vaut laisser la surprise aux spectateurs. Le premier film abordait le thème de la filiation et du rapport père-fils. Dans ce troisième volet Nick (Skyler Gisondo), le fils de Larry est à présent âgé de 17 ans et prêt à prendre son envol dans la vie, et donc beaucoup plus absent qu’avant. Le thème père-fils sera à nouveau traité, mais cette fois dans la relation entre le jeune pharaon Ahkmenrah (Rami Malek) avec son père Merenkahre incarné par le toujours impérial Ben Kingsley. Larry apparaît plus ici comme l’image du fils avec un père de substitution que joue Robin Williams, reprenant son personnage de la statue de cire de Theodore Roosevelt. L’acteur a une plus grande présence à l’écran que dans les deux précédents volets, sans doute par une volonté des producteurs d’offrir un hommage au comédien dans une ultime apparition à la charge émotionnelle inattendue, fortement accentuée par sa disparition tragique en août dernier.
La Nuit au musée : Le Secret des Pharaons est très proche du premier opus, et certaines scènes semblent nous refaire un peu les mêmes gags, pas gênants pour ceux qui n’ont pas vu le premier film. Reste que tout cela est emballé avec un grand savoir faire, une belle énergie et des effets spéciaux toujours aussi efficaces qui font que ce nouveau volet est un des meilleurs (sinon le meilleur) et achève la trilogie avec panache.