Le film imagine quelques personnes se réveillant après que la majorité des habitants de la planète ait disparu. Une petite minorité a pourtant survécu mais ils sont devenus… des zombies. Rien de bien original dans le fond, mais l’originalité tient à 2 personnages principaux qui sont des jeunes filles. Pas de beau héros ténébreux aux muscles d’acier, mais des femmes qui savent se défendre et tirer à l’uzi. Le hic tient à l’absence de véritable intrigue, les filles écoutent du Cindy Lauper et restent impeccablement coiffées, elles aiment bien buller et parlent beaucoup chiffon, c’est un peu sommaire pour véritablement inspirer les spectateurs. Elles profitent de cette fin du monde pour faire des achats gratos en chantant Girls just want to have fun, c’est un concept. Cependant, le look très années 80 du film apporte une belle vague de nostalgie, la photographie est fidèle à cette époque avec l’utilisation de filtres et de couleurs néons sans recours aux effets spéciaux numériques devenus la norme. Le montage du film apporte un rythme intéressant malgré quelques scènes d’action découpées avec un peu de maladresse. Quant à la musique, c’est un des points forts du film, le plongeant dans une époque pas si lointaine où les jeunes écoutaient de la musique pop, de quoi participer au rythme et à la plongée temporelle. Une bonne série B, pour les adeptes du genre.
Synopsis: Après le passage d’une comète à proximité de la Terre, presque toute la population mondiale est décimée. Regina et sa sœur Samantha survivent et vont trouver refuge dans le studio d’une radio locale. Elles y rencontrent Hector, un routier protégé par la cabine en acier de son engin. Dans ce monde dévasté, les jeunes filles commencent par faire du shopping, mais ce sera sans compter sur des survivants mutants agressifs, et une équipe de scientifiques cherchant à créer un sérum permettant de guérir ce mal.