Publié aux Editions Denoël le 7 février 2013
Voilà un livre facile à lire et néanmoins bien écrit. On entre très vite dans le vif du sujet. En fait, dès les premières lignes : « Il m’aurait peut être suffi de tendre l’oreille. Pour entendre les rumeurs, être prévenue et, même inconsciemment, me préparer au choc avant qu’il n’advienne. J’aurais mieux encaissé. »
On s’attache à Pauline. On la comprend. Ce nouveau mot qu’elle a créé, la doulhaine, elle le décrit puissamment. Un sentiment de souffrance et aussi de colère. La douleur et la haine ne la quitte jamais. Elle en arrive à désirer ardemment la mort de son mari, Yann. Qu’à cela ne tienne, elle décide qu’il est mort. Son marie l’a trompée avec, bien sûr, sa meilleure amie, tableau trop classique à mon goût. Donc, séparation, divorce… Hélas pour l’ex-mari, le même jour de la séparation, il perd sa maîtresse d’un accident de voiture. Ca aussi, le lecteur l’apprend immédiatement. Et on trouve ça bizarre que la maîtresse, pièce centrale dans ce drame, disparaisse aussi vite, et aussi radicalement…
Alors intervient la mère de Pauline, psychiatre et ses réflexions et ses conseils nous plaisent bien ! On l’imagine tellement lui dire toutes ces vérités !
Et puis il y a aussi Max, rencontré sur Meetic, presque vieux mais pas tout à fait quand même, Max, la soixantaine. Mais Pauline est toute jeune… Alors, leur rencontre va être tout à fait spéciale, pas du tout à l’image de Meetic. Un peu too much, à mon goût…
Et les dernières pages ne sont pas du tout à l’image du roman. C’est la chute ridicule et déplacée… Dommage car on a eu du plaisir à la suivre cette Pauline…
Il fallait bien une fin, celle choisie par l’auteur est, encore une fois, beaucoup trop radicale pour coller à une quelconque vérité et ne nous donne pas envie de rêver…
Il ne vous reste plus qu’à la découvrir, cette fin…
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