Léonard & Salaï, tome 1 : une BD de Benjamin Lacombe et Paul Echegoyen (Noctambule / Soleil)

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Date de sortie : le 26 mars 2014

Auteurs : Benjamin Lacombe (scénario et dessin) et Paul Echegoyen (aide au storyboard et dessin des décors)

Prix : 17,95 € (96 pages)

 

Léonard & Salaï est un récit original signé Benjamin Lacombe (Notre Dame de Paris, L’esprit du temps), aidé au storyboard et au dessin des décors par Paul Echegoyen. Une approche inédite de la vie du Maître Léonard de Vinci.

Résumé de l’éditeur :

Ce diptyque nous entraîne dans l’intimité d’un homme devenu l’incarnation du génie créateur.
Qui pourraient être mieux placés que deux hommes, deux artistes, pour vous conter l’histoire d’amour qui lia, pendant près de trente ans,  Léonard De Vinci à un jeune apprenti qu’il baptisa Salaï (« petit diable »). Immergez-vous au cœur de cette évocation romanesque qui présente une autre vision de Léonard De Vinci, de son entourage et de sa vie.
Comment a-t-il vécu, aimé, souffert ?
Réalisé à quatre mains, avec un grand soin du détail, ce dyptique est servi par des graphismes somptueux au lavis et à la gouache signés Benjamin Lacombe – figure de proue en Jeunesse qui a rencontré le succès après la publication de La Mélodie des Tuyaux, L’Herbier des Fées, Les Contes Macabres… – et Paul Echegoyen (Le Bal des Échassiers).

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Le récit s’attache à décrire et développer les traits de la relation entretenue pendant plusieurs décennies entre Léonard de Vinci et son jeune apprenti surnommé Salaï, qui lui servit de modèle. Un vagabond, bon à rien, sauf à séduire et plaire au Maître de l’époque et mener grand train à ses côtés. On découvre un Léonard de Vinci plein de points faibles, notamment en ce qui concerne la gestion de ses finances catastrophiques, malgré le succès et les nombreuses commandes qu’il a du mal à honorer. On fait également la rencontre de ce petit diable (Salaï) insoucieux qui n’a cure des problèmes du monde des adultes. Un éternel enfant impertinent, qui use et abuse de ses charmes sans limite. Un récit original qui jouit d’une écriture fleuve et légère. Les bulles clairsemant les planches avec parcimonie. 

Car la part belle est réservée au dessin. Ce dernier est impressionnant d’ambition, comprenant des reconstitutions fidèles d’oeuvres de Léonard de Vinci comme la Cène. De l’ambition, donc. Et de la réussite. Le style de Vinci inonde la BD comme celui de Benjamin Lacombe inonde les oeuvres du Maître. Les deux se mêlent dans une harmonie parfaite. Un grand bravo à l’artiste qui a réussi un véritable tour de force.

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