Les Aigles de Rome, tomes 1 à 4, une BD d’Enrico Marini (Dargaud)

 

Les Aigles de Rome - Livre IV

Date de sortie : 15 novembre 2013

Auteurs : Enrico Marini (scénario & dessin)

Enrico Marini (connu pour être le dessinateur de Scropion) a sorti il y a peu le quatrième tome de sa série BD Les Aigles de Rome, un péplum qui s’est imposé comme un grand classique du genre en très peu de temps (le succès des ventes des albums des Aigles de Rome est colossal). Mais qu’en est-il vraiment ?

Résumé de l’éditeur :

Il a trahi. Marcus doit se rendre à l’évidence : Arminius, qu’il considère comme son frère, prépare une rébellion contre Rome, la cité qui leur a tout donné. Deux hommes, deux destins, une amitié déchirée et l’Histoire qui avance, inéluctablement. Dans ce livre IV des Aigles de Rome, Enrico Marini fait du récit historique une époustouflante aventure humaine, riche et tragique, et son dessin réaliste nous plonge au coeur des tourments des héros et des soubresauts du règne d’Auguste.

Enrico Marini est un dessinateur chevronné et très expérimenté. La véritable découverte dans cette série, c’est son talent d’écriture. Le scénario des Aigles de Rome est sans doute le résultat l’un des travail les plus aboutis qui existe à l’heure actuelle dans le domaine du neuvième art. Fraternité, complots, trahison, batailles, conflits sociaux… le duo de personnages est assoiffé de sang, de sexe, de conquêtes et de  pouvoir. Et leur destinée annoncée dès le premier album ne fait qu’attiser le curiosité et le suspens. [pull_quote_left]Simplement époustouflant[/pull_quote_left]

L’auteur exploite toutes les ficelles de l’écriture parfaite en nous tenant en haleine dans un péplum d’envergure impériale qu’on sent très documenté. Le lecteur subit tous les états d’âmes de ces personnages dont les chemins sont voués à se séparer. Les sensations sont multiples. L’affect y est sans doute pour beaucoup car les tous les personnages sont très bien développés, mais pas que. Car le spectacle est assurément au rendez-vous. L’action, aussi violente soit-elle, est au cœur de l’histoire et on en prend plein les yeux. Surtout dans le quatrième album.

Un spectacle servi par les dessins fantastiques de Marini qui est l’un des maîtres de son époque. Il force le respect et l’admiration avec des planches sublimes où l’univers romain est revendiqué comme fidèle à son époque (uniformes, armes…).

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