Les Cinq de Cambridge, tome 1
Histoire vraie d’espionnage, Les Cinq de Cambridge nous plonge dans l’un des réseaux occultes les plus marquants de l’Histoire, qui oeuvra pour le communisme, contre le fascisme. Un récit de Valérie Lemaire dessiné par Olivier Neuray (Les Quasi, Les Cosaques d’Hitler).
Date de parution : le 10 juin 2015
Auteurs: Valérie Lemaire (scénario) et Olivier Neuray (dessin)
Editeur : Casterman
Prix : 13,50 € (48 pages)
Résumé de l’éditeur:
Alors que la crise de 1929 a plongé les classes populaires anglaises dans une misère noire et que le fascisme émerge partout en Europe, dans les amphithéâtres de Cambridge, la majorité des étudiants reste indifférente, gonflée par l’assurance d’appartenir à une caste immuable d’élus, pétrie de privilèges et de conservatisme. Mais les certitudes se lézardent pour certains et, au doute, succèdent le dégoût puis la conviction que le Vieux Continent se compromet. Seule l’Union soviétique semble avoir quitté la rive à temps…
De cette prise de conscience naît le plus incroyable réseau d’espions du XXe siècle qui, dans l’ombre, infléchira radicalement, pendant plus de 30 ans, le cours de l’Histoire : Les Cinq de Cambridge
Notre avis sur la BD :
Sans avertissement, l’histoire des Cinq de Cambridge débute comme s’il on avait manqué quelque chose. En effet, très vite sera-t-il fait référence aux Cosaques d’Hitler qui apparaît alors comme la série mère. Un récit qui ne se met donc pas à la portée de tous en ne parvenant pas à s’affranchir de ce diptyque. Mais malgré tout l’intérêt de cette histoire incroyable sinon unique, Les Cinq de Cambridge ne convainc pas avec ce premier album confus. Difficile en effet pour le lecteur d’y voir clair tant le récit est peu ordonné.
Le dessin réaliste d’Olivier Neuray est quant à lui assez insipide. On a bien du mal à s’immerger dans cet univers graphique très basique.
Les Cinq de Cambridge ne font donc pas une bonne affaire avec ce premier album.