Les Divisions de Fer est une nouvelle série uchronique scénarisée par Jean-Luc Sala (CIA, le cycle de la peur, Ploneïs l’incertain, Lady Liberty) et le dessinateur spécialiste du genre : Ronan Toulhoat (Block 109, Chaos team). Le pitch est simple : la seconde guerre mondiale est dominée par les allemands grâce à une technologie inégalable. Et ici, ce sont des soldats russes qui les combattent. Autant dire qu’ils vont devoir trouver un stratagème pour inverser la tendance.
Date de sortie : 24 septembre 2014
Auteurs : Jean-Luc Sala (Scénario) et Ronan Toulhoat (Dessin)
Prix : 13,95 € (48 pages)
Résumé de l’éditeur :
Les Divisions de fer est une nouvelle série uchronique guerrière mettant en scène des mécha panzers géants. Comment l’apparition d’une nouvelle technologie en 1944 va inverser le cours du second conflit mondial et entrainer les Allemands vers la victoire. « Commando Rouge » est l’album d’ouverture de la série des « Divisions de Fer » Sur le front Est, les dernières poches de résistances de l’Armée rouge tombent les unes après les autres. Pour sauver Moscou, le général Joukov réunit le Commando rouge. Engoncés dans leurs armures mécanisées et blindées, les plus grands héros de l’Armée rouge vont participer à une opération de la dernière chance : s’emparer du meilleur Mekapanzer Nazi et le retourner contre l’armée allemande. Mais au sein du Commando rouge, Joukov commet peut-être une erreur en incluant Nia, la fougueuse pilote idéaliste et un Komissar politique fanatisé au commandement brutal. Ils vont devoir apprendre à combattre côte à côte ou à mourir !
Le point sur l’album :
Les Divisions de Fer est avant tout un récit musclé où l’on s’affronte à tout bout de champ, que ce soit lors de simulations pour tester les énormes robots de combats ou en situation réelle pour mener l’assaut contre les allemands. Et c’est une pilote chevronnée, meilleure soldat de l’URSS, qui est mise aux premières loges. Une héroïne qui a du caractère sur le papier. Mais sa personnalité n’est pas suffisamment mise en avant et l’on s’attache difficilement. L’action prend vite le dessus pour occulter le reste.
Le dessin de Ronan Toulhoat est quant à lui propre à son auteur. Entre le comics et l’animation, avec un design travaillé (notamment pour les mecha panzers), il offre de belles planches graphiquement élaborées.
En conclusion, Les Divisions de Fer donne le sentiment de débuter son histoire précipitamment dans un premier album largement dominé par l’action. Ce qui ne gênera pas les amateurs de sensations fortes.