Les Divisions de fer, tome 3 : Opération Rebalance
C’est le retour des mekapanzers avec ce troisième album des Divisions de fer (voir notre chronique du tome 1 ). Une série uchronique imaginée par le scénariste Jean-Luc Sala (CIA, le cycle de la peur, Ploneïs l’incertain, Lady Liberty) dont Opération Rebalance est dessinée par Stefano Martino (Nosferatu, Oracle). Les Divisions de fer ont par ailleurs déjà laissé s’exprimer les talents de Ronan Toulhoat dans le premier album, suivi d’Afif Khaled dans le deuxième opus.
Date de parution : le 8 avril 2015
Auteurs : Jean-Luc Sala (scénario) et Stefano Martino (dessin)
Editeur : Soleil
Prix : 14,50 € (48 pages)
Résumé de l’éditeur:
Les Divisions de fer explore une Seconde Guerre mondiale uchronique durant laquelle une nouvelle chronologie mise au point par les nazis, les mekapanzers, des robots blindés géants, va inverser le cours du conflit. Au cœur de la forêt de Mazurie, dans l’ancienne Pologne, s’avance un convoi de blindés allemands.
À son bord, un commando allié déguisé en SS. Ils projettent de s’infiltrer au coeur de la base la plus secrète du Reich pour libérer Albert Einstein, enlevé par les nazis pour travailler sur leur programme d’armes secrètes.
Ces soldats sont des durs à cuir, les meilleurs salopards des forces alliés. Des loups
prêts à fondre sur l’ennemi mais qui peuvent à tout moment se dévorer entre eux.
Parmi eux, Jonah Karmann, un jeune scientifique juif dont la famille a été anéanti par les nazis. Il constate qu’en enfilant l’uniforme de l’ennemi, ils risquent de devenir comme ceux qu’ils combattent. Lui, plus que tout autre, pourrait basculer.
Le point sur l’album :
Développant un univers toujours très viril et musclé, Jean-Luc Sala maintient son cap mais nous emmène cette fois en Pologne pour une mission d’infiltration à haut risque. Le commando allié va en effet tenter de libérer Albert Einstein, emprisonné par les allemands pour le forcer à travailler sur leurs armes secrètes. Un scénario rythmé, où l’on voit les nazis développer d’immenses marcheurs de fer, toujours plus impressionnants. Un récit explosif qui va toujours à l’essentiel, parfois au détriment de la profondeur narrative… Mais c’est ainsi, Les Divisions de Fer est avant tout une série qui rime avec action et réaction.
Le dessin de Stefano Martino semble baigner dans une atmosphère de comics. Son trait est fin, marqué de zones d’ombres charbonneuses et denses. Un style qui a trouvé son équilibre et qui colle bien à l’esprit de cette série uchronique.
Ce troisième album est un bon divertissement, et montre que le scénario évolue dans le bon sens. A suivre…