Les jeunes femmes de 50 ans, une réalité pas surprenante (JC Lattès)
Mylène Desclaux est sans doute une jeune femme de 50 ans et a voulu écrire son premier livre. Les jeunes femmes de 50 ans parlent, bien sûr, des femmes, mais surtout de l’auteure !
La chasse à l’homme
Une grande partie du livre est réservée à la chasse à l’homme. Comment rencontrer un homme alors qu’on a 50 ans ? Ce n’est pas si facile que ça. Tous les plans sont expliqués, tous les portraits d’hommes sont passés au crible. Et puis, d’un seul coup, elle laisse tomber la chasse… Et devinez ce qu’il se passe ? Comme l’avait prédit la voyante, elle rencontre l’homme parfait !!! Le Doux… Bon, on est content pour elle, ok, mais franchement, ça nous apporte quoi ?
Toujours jeune
Et la course à la jeunesse nous paraît complètement ridicule. Pour être heureux dans sa vie, ne vaut-il pas mieux s’accepter tel que l’on est au lieu de courir après le temps et les différents cosmétiques ou pire, opérations esthétiques ? Bon, il est vrai que Mylène Desclaux pense aussi qu’il ne faut pas trop en faire. Mais quand même. Il ne faut pas se laisser aller et quelques retouches sont plutôt les bienvenues, d’après elle… Une teinture serait bien plus profitable que vos cheveux blancs ! L’auteur passe également en revue la garde-robe des femmes de 50 ans, y compris les sous-vêtements… Vous allez pouvoir vous relooker ! Ne pas paraître ni trop jeune, ni trop vieille…
Pas de scoop
Ce qui est décevant dans ce livre c’est que franchement, vous n’apprendrez rien. Rien sur ces femmes de 50 ans. Car il n’y a rien à apprendre ! Quelle est la différence entre celle de 40, de 50, de 60 ? Juste une question d’âge ! Sinon, elles peuvent mener exactement la même vie, si elles en ont envie ! L’important n’est-il pas de s’aimer et de prendre soin de soi-même ?
Le côté positif de ce livre est que l’auteur est optimiste : elle nous enseigne la bonne humeur, la gentillesse, la joie, ce qui n’est déjà pas si mal ! Et l’ultime conseil : allez chercher votre futur amour sur Internet ! Mais ne cherchez rien de précis dans ce roman sinon, vous seriez aigri devant cette vie de femme, plutôt parisienne, plutôt très gâtée, qui ne ressemble peut-être pas forcément à votre vie !
On reste éternellement jeune dans son cœur ! Voilà ce que Publik’Art a envie de transmettre à tous ses lecteurs ! Hommes et femmes ! Mais si le cœur vous en dit, lisez Les jeunes femmes de 50 ans et vous vous sentirez forcément jeune !
A priori, la cinquantaine chez une femme n’est pas une partie de pique-nique : les enfants partent, parfois aussi les maris, professionnellement, les jeux sont faits, les parents sont moins en forme, et on ne rentre plus dans un 38.
Mais la vérité est ailleurs : dans ce livre enlevé, Mylène Desclaux porte un regard honnête et tendre sur elle-même et sur les cinquantenaires qui l’entourent. Depuis son petit laboratoire personnel, elle fait le point sur le mode de vie d’une nouvelle génération de quinquas, de la répartition des tâches ménagères au choix du compagnon idéal, en passant par la sexualité ou l’usage des réseaux sociaux…
Les jeunes femmes de cinquante ans propose la liste de ce qui fait du bien quand la tristesse, la colère ou le découragement s’en mêlent : pour notre plus grande joie, on accompagnera l’auteur se faire tirer les cartes, on s’allongera avec elle sur le divan d’une psy trop émotive, on affrontera de jeunes rivales, on partagera ses secrets de famille et on réfléchira sur la façon de gérer au mieux ces bouleversements inévitables, qui génèrent un peu de chaos, mais derrière lesquels se cache beaucoup de bonheur.
Merci pour votre critique de ce livre que je viens de terminer. Je suis assez d’accord avec vous et suis franchement déçue de voir ce que l’auteur a fait de ce sujet. Clichés à répétition, humour assez lourds, style sans grand intérêt genre article de « Cosmo » qui s’etend sur 300 pages. Mais ce qui est très gênant, c’est que le premier tiers du livre est consacré aux différentes façons de cacher son âge ! Je n’avais plus grande envie de continuer après ça car son positionnement perpétue le problème. Bref, c’est « sympatoche » mais on n’apprend pas grand-chose et on la sent en fait très gênée par rapport à son age. Elle ose à peine utiliser le mot « ménopause » et évacue le sujet en deux pages. Le livre est à des annees-lumières des ouvrages passionants et récents d’auteurs anglo-saxonnes sur le sujet.