Publié aux Editions Albin Michel, en août 2013
4ème de couverture :
«Ce mot simplement pour te signaler que je t’aime.
Signé : tu sais qui.»
Cette lettre anonyme trouble l’existence des riverains de la place d’Arezzo. Dans ce quartier élégant de Bruxelles, quel original, quel pervers, quel corbeau déguisé en colombe s’acharne à violer leur intimité ? Le message entraîne autant de promesses et d’attentes que de déceptions et de catastrophes, chacun l’interprétant à sa façon.
Menée par Eric-Emmanuel Schmitt, cette ronde effrénée devient l’encyclopédie des désirs, des sentiments et des plaisirs, le roman des comportements amoureux de notre temps.
C’est un roman qui se veut être une encyclopédie de l’amour, version XXI ème siècle. Toutes sortes de sexualités sont présentes et analysées : l’hétérosexuel, l’homosexuel, l’asexuel, les relations sado-masochistes, les soirées échangistes… Bref, tout y passe… Il raconte l’histoire de DSK, à peine déguisée, Zacharie Biderman, marié à Rose, riche héritière, un peu lourd… Cela n’a absolument aucun intérêt ! Aucune originalité !
Rien n’est vraiment choquant. Pas de détails croustillants à se mettre sous la dent… Rien n’est érotique non plus. Aucun désir suscité chez le lecteur, ce n’est pas le but de l’auteur et il le dit haut et fort, contrairement aux : 50 Nuances de Grey…
Et je dirai même que c’est tout de même incroyable d’écrire un livre sur l’érotisme sans aucune pointe d’érotisme ! On a beau lire les 730 pages, rien, absolument flat ! Une sacrée déception tout de même ! Aucun exotisme non plus malgré le titre alléchant !
L’auteur dit lui-même que ce n’est pas un roman érotique, mais un roman sur l’érotisme, sur le désir, le plaisir et la place de la libido dans notre société actuelle… A tout âge, en toutes circonstances, mais avec pudeur. Beaucoup trop de pudeur pour être vrai… Et surtout aucune libido !
Amour à trois… Ou axesuel… Chacun pourra se reconnaître… Ou pas !
L’histoire de ce livre ressemble davantage à une trame. Chaque habitant de la Place d’Arezzo, place qui existe réellement à Bruxelles, où on entend vraiment les perruches et les perroquets dans les arbres, va recevoir une lettre. Une lettre d’amour et ça ne leur fait pas vraiment plaisir… Enfin, à certains…
« Ce mot simplement pour te signaler que je t’aime. Signé : tu sais qui. »
Et cette lettre anonyme va être un déclic, dans un sens ou dans un autre…
Sans déclencher de déclic chez le lecteur, ça je pense que vous l’avez compris !
Belle attaque en règle, j’adore, j’adhère !