Les souliers rouges, tome 2 : l’Albinos
C’est en plein coeur d’un village breton à la veille de la libération que Les souliers rouges prend racine. Là, les troupes de l’occupant qui se trouvent encore sur place vont obliger pour la dernière fois ses habitants à vivre l’horreur. Une histoire en diptyque servie avec efficacité par le scénario de Gérard Cousseau (Les Ripoupons, Les Toubibs) et illustrée par le talentueux Damien Cuvillier (Les Sauveteurs en mer, La Guerre secrète de l’espace).
Date de parution : le 1er avril 2015
Auteurs : Gérard Cousseau (scénario) et Damien Cuvillier (dessin)
Editions : Grand Angle
Prix : 13,90 € (48 pages)
Résumé de l’éditeur:
Alors qu’ils subissent une fouille au corps pour trouver les meurtriers d’un soldat allemand, un coup de chance va sauver Georges et Jules. Mais un attentat dans un village voisin plonge les occupants dans une véritable furie. La riposte est sans limites. Dans ce vent de folie meurtrière, du haut de leur insouciance, les deux jeunes hommes décident malgré tout de se soustraire à la rafle organisée…
Le point sur l’album :
Suite et fin d’un récit d’amitié en proie à la folie meurtrière et à l’horreur dans sa plus forte expression. L’Albinos met un point final à un suspens crescendo, où l’on voit des soldats allemands traumatiser tout un village dans une escalade de violence inouïe. Les souliers rouges montre les derniers instants sanglants d’une occupation devenue insupportable, pourchassant les villageois et les plongeant dans l’effroi. Un récit tout en tension, sans concession, qui donne un aperçu du talent de Gérard Cousseau.
De même, on admire les planches à la fois délicates et puissantes de Damien Cuvillier. Le dessinateur fait mouche avec une couleur directe sublime. La finesse de son trait associée à son sens du détail donnent un résultat plus que convaincant. Un dessinateur sur qui compter à l’avenir.
Si Les souliers rouges s’achève dans l’horreur et le sang, le diptyque marque par son efficacité. A lire.