Baleines, coraux, poissons, micro-organismes, la mer est riche d’une faune et d’une végétation variée, chaque élément a son importance dans le système globale, mis à mal par la surexploitation humaine. Les effets délétères sont si importants que l’exercice ressemble à une balle dans le pied. Des scientifiques expliquent de manière très pédagogique en quoi il est urgent de mieux connaitre le monde des océans et surtout pourquoi il faut absolument faire en sorte de ne pas continuer de le détruire. Le film documentaire canadien a été réalisé au Québec par Iolande Cadrin-Rossignol et Marie-Dominique Michaud. Il est la suite du documentaire La Terre vue du cœur avec déjà Hubert Reeves en narrateur en 2018. Les digressions sont nombreuses, sur les coraux, sur les baleines, sur le saumon, et tant d’autres. La sortie en salles du film donne l’occasion d’une prise de conscience phénoménale sur ce qui met en danger les océans et donc l’espèce humaine. La difficulté à contrôle l’activité humaine pourrait mener à une 6e extinction, rien que ça. Surpêche, forage dans l’arctique, les dangers sont innombrables, la nature n’est pas un puit de ressources sans limite, l’humanité doit accepter la responsabilité de les protéger pour garantir la bonne santé de l’ensemble. Vaste sujet… Surtout que les grandes profondeurs contiennent des ressources rares, de quoi accentuer la pollution générale.
Synopsis: Longtemps, l’Océan nous a paru inaltérable et inépuisable, mais l’impact de nos actions sur sa biodiversité et sa température est alarmant. Dans L’Océan vu du cœur, suite de La Terre vue du cœur, Hubert Reeves, entouré de scientifiques, d’explorateurs passionnés, nous propose de redécouvrir ce qui le menace et surtout, sa capacité de régénération phénoménale. Un hymne au Vivant, dans ce qu’il a de plus riche, de plus précieux et nécessaire à préserver si l’on veut survivre, parmi d’autres espèces, sur notre planète bleue.