Mademoiselle K est de retour. Elle a fêté dignement en 2021 le 15ème anniversaire de la sortie de son premier album Ca me vexe. La rockeuse va sortir un nouvel album le 21 octobre grâce au soutien précieux et inconditionnel de ses fans via Ulule. Les nouveaux titres seront disponibles à l’écoute le 14 octobre et surtout en live. A Paris, Mademoiselle K sera en concert le 21/11 à la Cigale et en région à Rouen, Lyon, Alençon, Rennes.
Du rock brut
Après 5 ans d’absence, Mademoiselle K est de retour avec un nouvel album studio autoproduit en indépendante mais tout de même aidé par ses fans via sa page Ulule. Le dernier album Sous les brûlures l’incandescence intacte a été un grand jalon de la chanson française. Katerine Gierak est devenue une digne représentante du rock français avec une créativité sans bornes, avec des albums souvent coproduits par les nantais Simon Quenea et Pierre Cheguillaume. Mademoiselle K, c’est une femme aux commandes des projets mais aussi un groupe avec Peter Combard notamment. Après les 3 albums signés en maison de disque, elle a voulu reprendre son indépendance, sans compromis, jamais. En 2013 est né son propre label Kravache, avec la chanson R U Swimming? utilisée dans le film d’Antony Cordier Gaspard va au mariage. Après des centaines de milliers de disques vendus, une nomination aux Victoires de la musique, des duos avec Jacques Higelin et Zazie, elle s’interroge, l’âge de la retraite est-il venu? Est-ce que c’est la fin? Est-ce que je suis finie? dit-elle sur Chloroforme. A l’écoute de l’album, la réponse est bien évidemment non, la dame en a encore sous le capot. Nos intensités donne un embryon de réponse, elle retrouve ses musiciens, rien ne l’arrête. L’appel à la vie en collectivité, pour se remettre du Covid, est abordé dans Gratin de Tendresse avec humour et légèreté. La sensualité est aussi de mise comme le montrent bien les titres Vercors Hardcore, Les Trains, Gâché, Sous mon pull et Ta sueur. Les paroles sont brutes, pas d’œillères, les mots sont frontaux et sans détours. La voix de la chanteuse est toujours au top, avec une totale maitrise, une énergie préservée et l’envie d’en découdre. On sent l’apport incommensurable de 10 ans de conservatoire dans sa maitrise de la guitare et du chant.
Les productions qu’elle nous a offertes jusque-là ont souvent dépassé les standards du genre. Ambitieux, créatifs, co produits par les nantais Simon Quenea et Pierre Cheguillaume, ces nouveaux titres n’échappent pas à la règle. Certes Mademoiselle K se présente comme un groupe, son fidèle Peter Combard n’est jamais bien loin, mais c’est bien elle seule qui est aux commandes de chacun de ses projets. C’est elle qui décide. Comme lorsqu’après trois albums signés en maison de disque, elle fait le choix de reprendre son indépendance pour éviter la compromission. Ainsi naît en 2013 son propre label Kravache avec un K, et avec lui deux albums dont le roboratif « Hungry Dirty Baby » écrit dans la langue de Shakespeare. Il contient plusieurs pépites dont « R U Swimming ? » choisi par Antony Cordier pour illustrer son film « Gaspard va au mariage ». Savoir trancher n’interdit pas de se questionner. Le doute est même une seconde nature chez Katerine Gierak. Peu importe les centaines de milliers de disques vendus, Mademoiselle K s’interroge. Une nomination aux Victoires de la musique, des duos avec Zazie et Jacques Higelin n’y change rien. Alors quand la quarantaine frappe à la porte, elle se demande si le temps n’est pas venu de passer à autre chose. C’est vrai, après tout, avec les années, les chanteuses deviennent une espèce en voie de disparition pourquoi y échapperait-elle ? « Est-ce que c’est la fin ? Est-ce que je suis finie ? » entonne-t-elle sur « Chloroforme » en ouverture de son nouvel opus.Les productions qu’elle nous a offertes jusque-là ont souvent dépassé les standards du genre. Ambitieux, créatifs, co produits par les nantais Simon Quenea et Pierre Cheguillaume, ces nouveaux titres n’échappent pas à la règle. Certes Mademoiselle K se présente comme un groupe, son fidèle Peter Combard n’est jamais bien loin, mais c’est bien elle seule qui est aux commandes de chacun de ses projets. C’est elle qui décide. Comme lorsqu’après trois albums signés en maison de disque, elle fait le choix de reprendre son indépendance pour éviter la compromission. Ainsi naît en 2013 son propre label Kravache avec un K, et avec lui deux albums dont le roboratif « Hungry Dirty Baby » écrit dans la langue de Shakespeare. Il contient plusieurs pépites dont « R U Swimming ? » choisi par Antony Cordier pour illustrer son film « Gaspard va au mariage ». Savoir trancher n’interdit pas de se questionner. Le doute est même une seconde nature chez Katerine Gierak. Peu importe les centaines de milliers de disques vendus, Mademoiselle K s’interroge. Une nomination aux Victoires de la musique, des duos avec Zazie et Jacques Higelin n’y change rien. Alors quand la quarantaine frappe à la porte, elle se demande si le temps n’est pas venu de passer à autre chose. C’est vrai, après tout, avec les années, les chanteuses deviennent une espèce en voie de disparition pourquoi y échapperait-elle ? « Est-ce que c’est la fin ? Est-ce que je suis finie ? » entonne-t-elle sur « Chloroforme » en ouverture de son nouvel opus.
L’album est une belle surprise, les 2000 soutiens sur ulule ont été bien utilisés. Les concerts live vont être une belle occasion de les remercier et de diffuser des ondes rock’n’roll aux publics ravis.