On ne voit bien qu’avec le cœur, la vie incroyable de Maria Doyle (Plon)
Publik’Art a découvert Maria Doyle à l’émission Le magazine de la santé, en octobre 2018. Maria est venu présenter son livre : On ne voit bien qu’avec le cœur. Elle y raconte sa vie, tout simplement incroyable !
Grande misérabilité
Maria Doyle a connu une enfance extrêmement difficile. Dans son livre, elle raconte d’abord la vie de sa propre grand-mère, qui fut terrible. Puis celle de sa mère, également bouleversante. Elle se retrouva enceinte de Maria, sans être mariée et fut quasiment « enfermée » dans un hospice pour mère-célibataires. Ce fut pire qu’une prison. Cela se passa dans les années 60, en Irlande. Heureusement sa mère avait beaucoup de personnalité, malgré sa pauvreté et sauva sa fille. Maria souffrit toute sa jeunesse de malnutrition et de conditions de vie excessivement difficiles, aussi bien physiquement que psychiquement.
Beaucoup de souffrances
Non seulement ils n’ont pas assez à manger, mais les épreuves se succèdent. Maria perd deux petites sœurs, de maladie. Elle-même à 9 ans tombe malade. Elle perd subitement la vue et est atteinte d’une maladie génétique inguérissable. C’est à cette époque qu’elle apprend que son père n’est pas son père biologique. Sa mère lui avoue tout sur sa naissance. Elle a aimé son père. Mais elle n’a pas pu lui dire qu’elle était enceinte que déjà, il était reparti dans son pays, en Espagne. C’est un gros choc pour Maria. Maria apprend à vivre sans voir. Elle découvre que sa voix est sublime. Sa mère a toujours chanté. Donc, c’est avec beaucoup de naturel que Maria chante toute la journée. A 10 ans, elle fugue de l’école des aveugles où elle est trop malheureuse. Elle a besoin de sa famille, de ses frère et soeurs. Elle va à Lourdes et vit cette semaine de pèlerinage comme un miracle.
Le chant, son travail
La vie de Maria va changer du tout au tout ! Quand on va s’apercevoir que sa voix a quelque chose de magique. Elle va la travailler et sera même sélectionnée pour jouer une comédie musicale. Elle va même gagner l’Eurovision pour représenter l’Irlande. Le succès est là…Elle va partir aux États-Unis… Une tout autre vie s’ouvre à elle… Une star est née. Un tournant dans sa vie…
Publik’Art ne va pas raconter toute la vie de Maria, mais elle est passionnante. On se demande tout au long des pages comment cette femme, aveugle, trouve la force d’affronter toutes ces épreuves. Sa vie est parsemée de hauts et de bas, et jamais Maria ne désespère. On oublie qu’elle est aveugle, sa force est tout simplement prodigieuse. Elle vit en Lorraine, avec son mari et ses sept enfants ! Une vie complètement incroyable et admirable ! Un témoignage bouleversant qui force le respect et qui va donner du courage à beaucoup d’entre nous.
Voici le parcours étonnant de Maria Doyle, irlandaise issue d’une famille misérable, qui perd la vue à neuf ans et décide que son handicap ne l’empêchera pas de réaliser ses rêves, surtout les plus fous. Lumineuse, drôle et émouvante, Maria nous fait vivre le choix qui a changé son destin.
A l’image de sa mère rescapée d’un foyer-prison pour filles mères, Maria ne s’est jamais rien laissé imposer. A dix ans, elle s’échappe d’un institut pour aveugles. Quinze ans plus tard, elle préfère mettre un terme à sa carrière musicale plutôt que de céder aux avances d’un producteur. Élue « l’une des dix plus belles femmes d’Irlande », Maria nous raconte aussi ses amours surprenantes avec une star de la chanson suédoise et un missionnaire mormon, puis son exil en France, pimenté par la naissance de ses sept enfants. Mais comment élever une famille nombreuse quand on est aveugle ?
Née en Irlande dans les années 60, Maria Doyle participe à son premier concours de chant à cinq ans. Quatre ans plus tard, elle perd la vue, ce qui ne l’empêche pas de partir suivre une formation musicale aux états-unis, puis de représenter son pays à l’Eurovision. Après avoir vendu des milliers de disques, elle épouse un Français et part s’installer en lorraine. Désormais, elle se consacre à l’éducation de ses sept enfants, tous musiciens.