SPECTACLES & THEATRE

Othello ou la passion selon Shakespeare ! sur France 4, le 10 août

Shakespeare analyse avec génie l’humain dans sa dimension intemporelle et universelle. Complexes, équivoques et ambigus, tout en clairs-obscurs et en contrastes, ses personnages de théaâtre et quel théâtre laissent deviner, dans le conflit entre raison et passion, monstruosité et angélisme, sublime et grotesque, toute l’ambivalence d’une humanité protéiforme. Après Le roi Lear qu’il avait monté au festival d’Avignon il y a 15 ans, Jean-François Sivadier revient à Shakespeare avec Othello et nous offre un grand moment de théâtre. La pièce emblématique du dramaturge anglais nous embarque dans les aventures d’un homme d’honneur, le Maure de Venise, qui après avoir offert sa confiance au plus fourbe des êtres, Iago, finira par sombrer dans la barbarie.

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Machines, Nanas et utopies : le trio qui voulait changer la vie

Rarement une exposition aura su recréer avec autant de justesse l’intensité organique d’une complicité artistique. En réunissant Niki de Saint Phalle, Jean Tinguely et Pontus Hulten, le Grand Palais propose une lecture dynamique et cohérente d’une époque où la frontière entre l’œuvre, la vie et le jeu s’effaçait méthodiquement.

Dernières dates pour « Une Mouette » réinventée au Français sous le regard fébrile d’Elsa Granat

De cette Mouette, Elsa Granat ose un geste iconoclaste : triturer Tchekhov pour mieux révéler l’ossature tragique d’une pièce que l’on croit connaître. Sa version, à la Comédie-Française, n’est pas une simple relecture, mais un acte de résurrection par l’anachronisme. En ajoutant un préquel (qui révèle les débuts chaotiques d’Arkadina, jeune mère contrainte de sacrifier son rôle parental à sa carrière) et un épilogue inédits, elle fracture le réalisme tchekhovien pour interroger la transmission artistique et les cicatrices familiales.

Le monde selon Doisneau : poétique, drôle, obstinément humain

D’emblée, l’exposition nous renvoie à un univers familier : celui d’un Paris que l’on croit connaître, mais que Doisneau parvient toujours à réinventer. Pas de chronologie stricte ici, mais des séries thématiques – enfance, banlieue, ateliers, mode, gravité et tout un monde qui défile et s’affirme inépuisable et complice.

“La Tendresse” explosive de Julie Berès (derniers jours)

Etre un homme ? Comment résonne cette question aujourd’hui dans un monde encore très marqué par le patriarcat ? Face au public, huit jeunes interprètes racontent une énergie vitale et chorale leurs colères, leurs hésitations et leurs fragilités. Ils dessinent une série de portraits subtils et poignants où se lit la difficulté, et parfois la honte, d’être un homme.

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