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Amaury Jacquet

Si le droit mène à tout à condition d'en sortir, la quête du graal pour ce juriste de formation - membre de l'association professionnelle de la critique de théâtre de musique et de danse - passe naturellement par le théâtre mais pas que où d'un regard éclectique, le rédac chef rend compte de l'actualité culturelle.

Laetitia Casta et Roschdy Zem, un duo particulier au théâtre de l’Atelier 

La metteuse en scène, Lilo Baur, porte sur les planches Une journée particulière, d’après le film culte d’Ettore Scola et y fait entendre une résonance avec le monde actuel. Le terreau des extrêmes, la patriarcat, la condition de la femme, des homosexuels, leurs luttes intérieures, sont au cœur de cette rencontre improbable entre un journaliste homosexuel ostracisé et une épouse modèle, soumise, et fascisée.

« Le Repas des fauves », un cluedo sous haute tension au théâtre Hébertot

Nous sommes en 1942 dans la France occupée. Un huis clos se noue dans un appartement cossu parisien. Sept amis se retrouvent pour fêter un anniversaire. Mais ces gens ordinaires, peu préoccupés de l'Occupation, vont se retrouver confrontés à une situation kafkaïenne.

« One Shot », la dernière danse d’Ousmane Sy

Au plateau un DJ mixant musiques électroniques sous influence africaine et huit interprètes féminines à l’inspiration démultipliée, affirmant chacune leur gestuelle singulière aux influences chorégraphiques multiples. Au son de la dance et de l’afrobeat, elles font puissamment corps, confrontant leurs styles, s’unissant puis s’émancipant en solos ou duos dans une fluidité parfaite, portées par un incessant flux collectif mêlant différentes esthétiques issues du hip-hop, de la danse africaine et de la house dance.

Le « Tartuffe » crépusculaire d’Ivo van Hove avec la troupe de Comédie-Française au Théâtre de l’Orient

La version de ce Tartuffe ici présentée en trois actes au lieu de cinq, mise en scène par Ivo van Hove, jouée pour la première fois par la troupe de la Comédie-Française, est celle de la pièce originelle écrite par Molière, avant son interdiction par Louis XIV qui la jugeait beaucoup trop satirique à l'égard des dévots et de la religion dont il se faisait le fervent défenseur, et telle que reconstituée par l’historien du théâtre et des formes littéraires Georges Forestier. Plus ramassée, plus vénéneuse, plus radicale et plus percutante, cette version fait donc l’économie de l’acte 2 et des scènes entre les amoureux Valère et Marianne, et de l’acte V qui constituait l’épilogue moralisateur en forme de coup de théâtre, rajouté par Molière pour obtenir du pouvoir royal l’autorisation de jouer la pièce.

Une « Andromaque » aux traumas rouge sang à l’Odéon

Dans les décombres sanglants de la Guerre de Troie, les survivants ne peuvent échapper à la répétition de l’horreur sous le regard acéré de Stéphane Braunschweig. ans ce monument en cinq actes et 1648 alexandrins, tous les personnages sont hantés par l’horreur qu’ils ont traversée. Car Troie est anéantie et les traumatismes engendrés par cette violence sont irréparables. Aucun des protagonistes ne sait s’en relever, ne peut oublier le sang répandu au nom de la conquête. Une pièce qui raconte l’abîme que peut engendrer la quête de pouvoir.

Bergman sous le regard percutant d’Ivo van Hove

Bergman sous le regard percutant d'Ivo van Hove Le metteur en scène Ivo van Hove poursuit son compagnonnage avec l'œuvre d'Ingmar Bergman. Précédemment, il avait...

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