Première année, comédie douce amère sur l’univers des concours, sort en DVD/Blu-Ray/VOD.
Alekseï Stakhanov n’aurait sûrement par renié Première année dans sa capacité à mettre en exergue ce dont l’être humain est capable de fournir comme travail dans le but d’atteindre son objectif, même celui qui semble le plus impossible. Bienvenue dans l’univers impitoyable des concours avec numerus clausus. Vous savez, les ultimes combats de gladiateurs contemporains, ceux qui se jouent avec un stylo à encre foncé, des feuilles fournies le jour J, si possible une montre qui fonctionne, et surtout des neurones bien allumés. Seul une poignée en sortiront lauréats. Un peu plus de 300 élus dans le cas de la première année de médecine pour la fac d’Antoine, exceptionnellement triplant, et de Benjamin, juste bachelier. La première partie du film du décidément doué Thomas Lilti, auteur d’Hippocrate, est l’occasion d’installé un buddy movie grâce à l’insouciance de Benjamin, encore vierge de tout cet univers de « fou ». Car, il faut vraiment avoir un grain et surtout une volonté de fer pour avaler toutes les connaissances nécessaires à la première année de médecine. Le spectateur novice de ce milieu découvrira avec Benjamin un monde de savoir tout à fait irréel.
Première année se dote d’un rythme et d’une narration digne d’une première année de médecine.
Très vite, on se rend compte à travers les yeux d’Antoine de l’Everest à escalader pour faire parti des élus. La complicité des deux potes va prendre un coup sévère lors de l’annonce des résultats de mi-parcours, la note humoristique du film avec. C’est l’une des grandes force de l’œuvre de Lilti, son rythme et sa narration. On se retrouve immergé dans un tourbillon de sentiments, de sensations, de connaissances, de pugnacité. Un vrai ouragan dévastateur pour les protagonistes. William Lebghil, confirme tout le bien que l’on pensait de lui, dans la peau d’un Antoine à la mue spectaculaire, et nécessaire pour relever le défi. Face à lui, ou à ses côtés, c’est selon, Vincent Lacoste entre à la perfection dans la peau du triplant Antoine. Toute la palette des émotions ou presque passe avec une facilité déconcertante dans son regard. A travers eux, on vibre comme jamais dans un univers de concours consciencieusement documenté par Lilti. Une immersion dans le monde de la compétitivité qui résonne encore plus ces dernières semaines à travers l’actualité. Un coup de force émotionnel à la narration prenante et exhaustive. Comme la première année de médecine.
Première année sort le 16 janvier en DVD, Blu-Ray et VOD. Une immersion réussie dans l’univers étriqué du concours de médecine portée par deux jeunes espoirs du cinéma français, le tout écrit au scalpel par le toujours très bon Thomas Lilti. Ce dernier nous donne quelques clefs de lecture pour le film et le fameux concours en bonus.
Antoine entame sa première année de médecine pour la troisième fois. Benjamin arrive directement du lycée, mais il réalise rapidement que cette année ne sera pas une promenade de santé. Dans un environnement compétitif violent, avec des journées de cours ardues et des nuits dédiées aux révisions plutôt qu’à la fête, les deux étudiants devront s’acharner et trouver un juste équilibre entre les épreuves d’aujourd’hui et les espérances de demain.
Durée : 1h32
Réalisateur : Thomas Lilti
Avec : William Lebghil, Vincent Lacoste
Genre : Comédie dramatique
Distributeur : Le Pacte
Prix : à partir de 14,99 € (DVD)
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