Riddle of Fire se veut un film pour enfants avec des enfants qui vivent des folles aventures. Hazel, Jodie et Alice veulent absolument tester une nouvelle console obtenue illégalement. Ils doivent d’abord chercher une tarte aux myrtilles à la demande de la mer de l’un d’eux. La demande apparemment simple s’avère finalement plus compliquée et c’est le début d’une vraie fable épique et d’une quête initiatique qui tente de cerner ce que peuvent faire des enfants confrontés au monde des adultes. C’est un premier long-métrage pour Weston Razooli et il s’en donne à coeur joie, ne se refusant aucune fantaisie, les petits sont armés de leurs armes de paintball et doivent se débrouiller sur des motos sur lesquelles ils vadrouillent pour faire les 400 coups. Si l’intrigue est délibérément simple et prévisible, le charme opère, mais le film dure quand même 2 bonnes heures. Le film s’adresse à tous ceux qui n’ont pas perdu leur âme d’enfant. La comédie d’aventure mélange fantasy, romantique, folklore et western, le cocktail est détonnant mais efficace, faisant souffler un vent de fraicheur dans le monde du film indépendant américain. Si certains le jugeront un peu dépassé et enfantin, il fonctionne quand même pas mal.
Synopsis: Il était une fois un trio d’enfants cherchant à craquer le code parental de leur nouvelle console et aussi la parfaite recette de la blueberry pie, une secte de braconniers qui ne cessent de se chicaner, une petite fille qui a des dons elfiques… Un premier long métrage dont le budget est aussi lilliputien que sont géantes sa sophistication formelle et sa liberté épique. Comme si, dans une forêt enchantée du Wyoming, Tom Sawyer, le Club des cinq et les Goonies s’étaient donné rendez-vous pour faire un jeu de plateau autour d’un feu de camp.