The Sword, tome 2 : un comics de Jonathan et Joshua Luna (Delcourt)

The sword tome 2

The Sword, tome 2 : l’Eau

Souvenez-vous, les frères Luna avaient frappé fort avec leur thriller Girls (ils sont également auteurs de Ultra ou Spider-Woman). C’est avec The Sword qu’ils ont fait leur grand retour dans les librairies. Un récit fantastique prévu en quatre tomes, où une jeune étudiante paraplégique sans histoire tombe sur un glaive aux pouvoirs extraordinaires… Autant dire que Dara Brighton va vite devoir apprendre à s’en servir !

Date de parution : le 3 décembre 2014
Auteur : Jonathan et Joshua Luna (scénario, dessin)
Editions : Delcourt
Prix : 15,95 € (148 pages)

Résumé de l’éditeur :

Dara Brighton, étudiante paraplégique dotée de pouvoirs surhumains dus à un glaive extraordinaire, a découvert des informations qui la mènent sur les traces des trois meurtriers de sa famille. Aidée par ses compagnons de fortune, elle continue sa quête de vengeance, tout en luttant pour leur survie. Après Girls, la nouvelle tétralogie des talentueux frères Luna.

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Le point sur l’album :

La quête se poursuit donc avec un premier voyage aux Bahamas en compagnie de Dara et ses acolytes (Julie et Justin). Et pendant que les souvenirs et Dara ponctuent la première partie de ce second tome, celui qui maîtrise le feu, Zakros se manifeste. Un combat épique s’amorce alors… jusqu’à la fin de l’épisode. Les frères Luna livrent un scénario d’action digne d’Hollywood, au découpage précis et fluide. Généreux en hémoglobine et cruautés, les auteurs n’omettent pas de donner du sens à ces enchainements plutôt physiques. Ils mettent notamment en perspective le handicap de la jeune et combative Dara.

Le dessin d’apparence simpliste de The Sword peut être trompeur. Le trait fin pâtit d’une infographie en manque de nuances, notamment dans sa coloration. Les détails semblent parfois oubliés. Mais ces planches sont indiscutablement travaillées pour renforcer le sens de l’action. Les cadrages sont en effet souvent de qualité. Et on aime le contraste qui se dégage du graphisme épuré et innocent qui n’hésite pas à faire couler le sang.

The Sword ne déçoit pas. Il se bonifie même avec le temps. A suivre, donc.

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